Le journaliste Jean Claude Mbede salue l'union de deux figures de la diaspora camerounaise, symbole d'excellence et d'unité au-delà des clivages tribaux.
La célébration du mariage religieux d'Yvan Kamto et Nancy Bahebeck a suscité une vague d'émotions dans la communauté camerounaise, particulièrement au sein de la diaspora. Pour le journaliste Jean Claude Mbede, cette union représente bien plus qu'un simple événement familial.


« Amour, Mariage et vraie diaspora ! », s'est exclamé ce dimanche Jean Claude Mbede en partageant son enthousiasme sur les réseaux sociaux. « Je suis heureux de partager cette photo du mariage de deux grandes figures silencieuses de notre diaspora. Ils sont les enfants de deux éminents professeurs d'université au Cameroun : les sommités Kamto et Bahebeck. »


Pour le journaliste, cette union revêt une dimension symbolique forte. « Ma joie déborde d'abord parce que le mariage c'est mon combat. Ensuite, parce que les deux amoureux ont donné un coup de pied dans le derrière des tribalistes qui divisent les Camerounais », a-t-il déclaré.

Au-delà de leurs origines familiales prestigieuses, Yvan Kamto et Nancy Bahebeck incarnent la réussite par le mérite personnel. L'un est avocat au Barreau de Paris, l'autre docteur en médecine et spécialiste en orthopédie. « Ils ne sont pas seulement des fils de… Mais surtout deux cerveaux, fruits de leurs propres efforts. Excusez du peu », souligne Jean Claude Mbede.

Le journaliste a profité de l'occasion pour dénoncer la représentation souvent négative de la diaspora camerounaise dans les médias du pays. « J'insiste parce que les connaisseurs invités aux débats du dimanche parlent souvent de la diaspora comme étant des souffreteux, des gens désespérés. Que NON », martèle-t-il.

Il rappelle que « la diaspora camerounaise est la plus brillante de toute l'Afrique et il n'y a aucun poste qui compte à l'étranger sans la diaspora du Cameroun ». Pour Jean Claude Mbede, ce mariage illustre parfaitement cette excellence : « Quand on a des valeurs, on trouve le mariage. Pas chez n'importe qui. »



Cette union entre les enfants de deux figures intellectuelles camerounaises symbolise ainsi, aux yeux de nombreux observateurs, la capacité de la jeune génération de la diaspora à conjuguer excellence professionnelle, valeurs personnelles et dépassement des clivages qui minent parfois la société camerounaise.