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Actualités of Saturday, 21 July 2018

Source: 237online.com

Vidéo d’exécutions: rebondissement, Issa Tchiroma nie l’arrestation des soldats

La crise anglophone dure et continue de faire des victimes. La crise anglophone dure et continue de faire des victimes.

Depuis quelques jours à travers des réseaux sociaux et certains médias, on parle de l’arrestation d’au moins 4 militaires en rapport avec une vidéo qui ne laisse personne indifférente et au centre de toutes les polémiques.

Cette vidéo qui circule sur internet et dans les réseaux sociaux, tournée visiblement dans un paysage sahélien(ce qui fait penser à l’extrême-nord du Cameroun), montre deux femmes portant chacune un enfant et par la suite, sont froidement abattues par deux hommes arborant la tenue attribuée aux forces de défense camerounaise. Il y’a quelques jours, dans une déclaration, le porte-parole du gouvernement camerounais, Issa Tchiroma Bakary indiquait déjà que c’est un montage de toute pièce avec un but destiné à ternir l’image de l’armée camerounaise. Cette vidéo n’est autre qu’un fake news le soulignait-il en dénonçant “une malheureuse tentative de transfiguration de la réalité et d’intoxication du public ».

Plus les jours passent, la polémique s’amplifie avec en toile de fond des accusations sur le Cameroun à propos de cette même vidéo qui fait curieusement aussi des vagues dans un autre pays africain. Aux accusations, s’ajoute un autre élément qui fait le tour de la toile, sans aucun fondement, l’arrestation des militaires camerounais et au Cameroun, en rapport avec cette affaire. Ce qui a encore amené le gouvernement à rebondir.

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Aucun militaire camerounais n’a été arrêté à propos. “Il s’agit de la pure fantaisie de ceux qui propagent une telle nouvelle” a réagit énergiquement le ministre camerounais de la communication, Issa Tchiroma Bakary, dans un point de presse qu’il a donné, vendredi 20 juillet 2018.

Bien qu’en rejetant en bloc l’accusation, le Cameroun a pris au sérieux cette affaire de prétendues exécutions sommaires attribuées à ses Forces de Défense en tant que Nation attachée aux valeurs des droits humains et d’une armée disciplinée, patriotique et républicaine. Le système en place dans le pays, a déclaré le ministre, “prévoit que de tels actes fassent systématiquement l’objet d’enquêtes qui, le cas échéant, aboutissent à des sanctions appropriées.

Le Chef de l’Etat, Chef des Armées a, à ce sujet, prescrit l’ouverture d’une enquête approfondie, chargée de faire la lumière sur cette affaire. En cas de faits avérés, les auteurs seront interpellés, traduits en justice et punis avec la plus grande fermeté.