A cinq mois de l'élection présidentielle, l'opposition camerounaise s'active pour tenter de s'unir autour d'un candidat unique capable de défier le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) de Paul Biya. Jeune Afrique révèle les différentes initiatives de coalition qui émergent, chacune avec ses propres défis et dynamiques. Ces initiatives sont cruciales pour l'opposition, qui cherche à éviter une dispersion des voix qui pourrait favoriser le parti au pouvoir.

Maurice Kamto, président du MRC, a lancé l'Alliance Politique pour le Changement (APC), une coalition qui vise à rassembler des figures politiques et de la société civile. Cependant, cette initiative est confrontée à des résistances internes et à des désaccords sur la désignation du candidat unique. Selon Jeune Afrique, Akere Muna, initialement membre de l'APC, a quitté la coalition, dénonçant un manque de vision et accusant Olivier Bilé, président de l'Union pour la Fraternité et la Prospérité (UFP), de corruption. Ces tensions internes montrent les défis auxquels l'opposition est confrontée dans sa quête d'unité.

Parallèlement, l'Alliance pour la Transition Politique (ATP), dirigée par Olivier Bilé, propose une période de transition avant la désignation d'un président. Cette approche, bien que novatrice, est également source de controverses au sein de l'opposition. D'autres coalitions, comme l'Union pour le Changement 2025, dite Groupe de Douala, envisagent de choisir un candidat parmi cinq figures majeures de l'opposition, dont Maurice Kamto et Cabral Libii. Cette diversité d'approches montre la complexité de la tâche pour l'opposition, qui doit surmonter les rivalités personnelles et les ambitions divergentes pour espérer une alternance politique.

Ces initiatives montrent la complexité de la tâche pour l'opposition, qui doit surmonter les rivalités personnelles et les ambitions divergentes pour espérer une alternance politique. Jeune Afrique continue de suivre de près ces développements et de révéler les coulisses de ces négociations cruciales. Les prochaines semaines seront déterminantes pour voir si l'opposition peut s'unir autour d'un candidat unique et présenter un front uni contre le RDPC.