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Actualités of Mardi, 21 Mars 2017

Source: camer.be

Vers la reprise des cours dans la zone anglophone

Pour ces syndicalistes, il était question d’assurer le droit à l’éducation des enfants Pour ces syndicalistes, il était question d’assurer le droit à l’éducation des enfants

Au vu des évènements du 16 mars dernier, on serait tenté de croire que l’on s’achemine vers une fin de la grève des enseignants dans la partie anglophone. Ce jour-là, lors de la 5ème session du comité interministériel chargé d’examiner et de proposer des solutions aux préoccupations soulevées par les syndicats des enseignants, des syndicats anglophones se sont ajoutés à la table de discussions. Au final, c’est alors cinq des six syndicats ayant toujours boudé le comité de Jacques Fame Ndongo qui ont répondu présent.

Et sur ces cinq présents, quatre avaient signé, le 3 février dernier, le mot d’ordre de suspension du mouvement d’humeur des enseignants anglophones lancé le 21 novembre dernier. « Nous sommes là parce que nous avons pris acte des actions menées par le gouvernement pour une sortie de crise. Nous avons décidé de nous joindre au dialogue pour le bien-être de nos enfants et pour la paix dans notre pays », a confié l’un de ces syndicalistes. Même s’ils se disent prêts au dialogue, ces leaders syndicaux avertissent néanmoins que « la grève n’a pas été suspendue. Elle est juste levée jusqu’à ce que l’Etat tienne toutes ses promesses. Si le gouvernement ne respecte pas ses engagements, nous reprendrons la grève ».

La décision de reprendre le chemin de l’école était tombée au terme d’une réunion avec le gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele Lafrique. Pour ces syndicalistes, il était question d’assurer le droit à l’éducation des enfants et d’éviter que ces derniers, privés d’éducation, sombrent dans la délinquance juvénile. Exhortant alors le gouvernement à entreprendre immédiatement la mise en oeuvre des gains à court, moyen et long termes des recommandations du comité, ils ont reconnu que les motifs de la grève ont été dévoyés par des questions pas directement liées à l'éducation.

Ce comité interministériel chargé d’examiner et de proposer des solutions aux préoccupations soulevées par les syndicats des enseignants est créé par le Premier ministre Philemon Yang. Tout comme le comité ad hoc présidé par le directeur de cabinet du Pm, Paul Ghogomu Mingo, le comité de Jacques Fame Ndongo tente en vain de convaincre les syndicats des enseignants anglophones. Ce comité tient alors sa première session le 18 novembre