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Actualités of Friday, 14 October 2022

Source: www.camerounweb.com

Vendeuse de piment : la 'fille de la République' fait des confidences impensables

Carole Tchatchouang alias la fille de la République Carole Tchatchouang alias la fille de la République

Il ne s’agit pas de Brenda Biya comme on pourrait le penser au premier abord mais de Dr Carole Modestine Yonzou Tchatchaoung qui se fait appeler la "fille de la République". Dans un post sur sa page Facebook, la Camerounaise dit être victime de harcèlement sur les réseaux. Elle trouve que les citoyens préfèrent les vendeuses de piment aux intellectuelles comme elle. Quel dommage se désole-t-elle !

Je suis victime de harcèlement sur les réseaux sociaux

Toutes les personnes qui ont du mal à accepter que je suis l’une des plus jeunes et dynamiques docteures du Cameroun ont décidé de mettre en place un plan machiavélique pour ternir mon image.

Les tristes individus qui ne peuvent justifier d’un simple brevet d’étude secondaire s’asseyent en longueur de journée pour me traiter de fausse Docta, et les gens applaudissent. Voilà comment on arrive aisément à piétiner les rares symboles pouvant inspirer la jeunesse féminine africaine en célébrant la cancritude. Vous traînez les intellectuelles comme moi dans la gadoue et acclamez les vendeuses de piments.

Au fait, j’ai une question pour vous : Quand vous envoyez vos filles à l’école, vous espérez de manière ultime qu’elles ressemblent à qui ? Parce que si le model pour vos enfants ce sont les vendeuses de piments et non les docteures comme moi, c’est quoi la nécessité de gaspiller votre argent et énergie pour envoyer vos enfants à l’école ?

Parce que pour être vendeuse de piment, on n’a pas besoin de savoir lire ou écrire, juste savoir bien tourner les reins au lit. En cela, vous pouvez donc commencer à former vos enfants pour qu’une fois adultes, elles excellent dans le métier de vendeuses de piments.

Mais, si vous désirez de voir un jour vos filles devenir des intellectuelles et gagner dignement leurs vies, vous ne pouvez pas vous permettre d’insulter les intellectuelles comme moi en acclamant les vendeuses de piments…

Vous envoyez là un message dissonant à vos enfants qui n’y comprennent plus rien, car si vous ne le saviez pas, l’apprentissage des enfants se fait aussi et surtout par mimétisme.

Ivan voyez-vous : « Il en va de la pensée et des sentiments comme de l'ADN. Cette chaîne qui est supposée nous définir en propre et dont les revues nous dessinent volontiers le curieux collier. Les êtres qui nous touchent sont autant d'éléments constitutifs et nous renvoient à d'autres, qui nous renvoient à d'autres, fictifs, réels, aperçus ou aimés la vie durant ».


Dans un autre post, Dr Carole Modestine Yonzou Tchatchaoung a abondé pratiquement dans le même sens.

Mon aventure sur les réseaux sociaux m’a permis jusqu’ici de me rendre compte combien j’ignorais la nature profonde de certains Camerounais qui sont comme les zombies ayant un désir profond de bouffer leurs compatriotes.

Le degré de haine, de jalousie et de méchanceté gratuite est à son paroxysme. Les personnes à qui tu n’as jamais fait le moindre mal sont prêts à tout pour te détruire, seigneur, j’en ai des frissons.

Ayant passé les deux tiers de ma vie le nez plongé dans les bouquins à étudier l’école du blanc, je n’ai pas eu le temps de m’imprégner du monde sal et hideux qui m’entoure.

Voilà comment avec mon âme d’enfant, j’avais toujours cette tendance à embrasser naïvement tous mes compatriotes sans distinction de statut social, car certains ignorent qu’être intellectuel ne fait pas de vous un robot, mais un être humain de chair et de sang comme monsieur lambda.

Toutefois, mes expériences bonnes ou mauvaises m’ont permis de m’assagir. Soyez-en rassuré, à l’avenir, je saurais respecter les codes que m’imposent ce monde plein de haine et de méchanceté.

Omnia vincit amor, tu parles, c'est exactement l'inverse... L'amour est faible, facilement terrassé, aussi prompt à s'éteindre qu'à naître. La haine, en revanche, prospère d'un rien et ne meurt jamais. Elle est comme les blattes ou les méduses : coupez-lui la lumière, elle s'en fout ; privez-la d'oxygène, elle siphonnera celui des autres ; tronçonnez-la, et cent autres haines naîtront d'un seul de ses morceaux. Ô monde cruel !