Urgent : un avocat tabassé, molesté et torturé à Bafoussam par des gendarmes

• Me Tella Jean Claude a été copieusement violenté et torturé à Bafoussam par les gendarmes

• Il se rendait à une réunion dimanche dernier lorsque ces hommes en tenue l'ont enlevé pour le soumettre à des traitements inhumains


• L'avocat est en ce moment sous soins intensifs



Me Tella Jean Claude, avocat au barreau du Cameroun et exerçant dans la ville de Douala vient de loin. Alors qu'il se rendait à une réunion dans la capitale de la région de l'Ouest, les gendarmes de la compagnie de gendarmerie de Bafoussam 1er l'ont enlevé dans la soirée du dimanche 29 mai 2022, l'ont roué de coups, déchirer ses vêtements, le déshabiller et l'ont jeté en cellule. Il est actuellement sous soins à l'hôpital de District de la Mifi.


Selon les informations qui sont parvenues à la rédaction de camerounweb.com, Me Tella Jean Claude a été interpellé le dimanche 29 mai 2022 aux environs de 17h30 par trois gendarmes en civil à bord d'une voiture banalisée. L'homme à la robe qui est installé à Douala se rend régulièrement à Bafoussam pour assister à des réunions. Ce jour là, il allait à une réunion d'avocats quand subitement, les trois gendarmes l'interceptent au niveau du Stade de Bafoussam et lui demandent de les suivre. En tant que homme de droit, il a le réflexe de leur demander de se présenter. C'est alors que ces gendarmes vont le violenter physiquement, le froisser au point déchirer ses vêtements et le conduit manu militari à la compagnie de gendarmerie de Bafoussam 1er: << j'ai cru dans un premier temps que c'était un enlèvement, jusqu'à ce qu'on arrive à la gendarmerie que je me rends compte que ces des gens en tenue>>, confie à la rédaction de camerounweb.com la victime.

Arrivé à la gendarmerie aux environs de 18h, un sous lieutenant va le déchausser, ôter ses habits et le jeter en cellule. À 20h, Me Tella scande depuis sa cellule qu'il veut savoir pourquoi on l'a amené là où il se trouve. Les gendarmes de garde, au lieu de lui répondre, vont ouvrir la cellule et le menotter par le dos avant de le renvoyer en cellule. À 22h, l'avocat use d'un subterfuge pour informer ses proches de sa situation. Une gendarme de garde l'ayant su va de nouveau ouvrir la cellule infeste et lui verser deux seaux d'eau malgré le froid et le fait qu'il soit en tenue d'Adam.

Une fois informé le lendemain matin, son confrère Me Tassa André-Marie se rendra illico presto sur les lieux. Mais les gendarmes vont l'empêcher de rencontrer son confrère. Il va tout de même voir les habits et la chaussure de la victime à même le sol. C'est ainsi que Tassa saisit directement le procureur de la République près les Tribunal de Première et de grande instance de Bafoussam, Mr Mekok. Le procureur à son tour appelle le commandant de la gendarmerie. Ce dernier lui fait savoir qu'il n'est pas au courant qu'il avocat est gardé dans ses locaux. Sans tarder, le procureur, accompagné de Me Tassa, vont se présenter à la compagnie de gendarmerie de Bafoussam 1 er où ils vont voir Me Tella dans une condition inhumaine et dégradante avec les menottes. Affecté, Mr Mekok va instruire au commandant non sans l'avoir réprimandé d'enlever les menottes à Me Tella. Chose qui sera faite dans l'immédiat. La victime sera directement conduite à l'hôpital de District de la Mifi où il sous soins intensifs.

À l'heure où où nous mettons sous presse, une plainte contre ces gendarmes est en train d'être déposée chez le commissaire du gouvernement à Bafoussam. La gendarme qui a verser de l'eau sur Me Tella se trouve en ce moment en cellule.

Ce Monsieur que vous voyez sur la photo s'appelle TELLA JEAN CLAUDE .
Il a été interpellé par des gendarmes qui l'ont roué de coups et l'ont jeté en cellule après lui avoir passé des menottes .
Afin qu'il comprenne bien sa douleur , ils ont tellement serré les menottes que vous pouvez en voir les traces .
Contrairement à ce que vous pourrez croire , Monsieur Jean Claude Tella n'est pas un bandit .
Il n'a pas été surpris en train de voler et tuer .
C'est un honorable avocat dont le métier consiste à défendre des citoyens avec des arguments juridiques devant des magistrats .
Je partage cette photo , pour que vous comprenez ce que les avocats subissent au quotidien pour vous défendre .
Sans vous nous lesUrgent : un avocat tabassé, molesté et torturé à Bafoussam par des gendarmes.



• Me Tella Jean Claude a été copieusement violenté et torturé à Bafoussam par les gendarmes

• Il se rendait à une réunion dimanche dernier lorsque ces hommes en tenue l'ont enlevé pour le soumettre à des traitements inhumains


• L'avocat est en ce moment sous soins intensifs



Me Tella Jean Claude, avocat au barreau du Cameroun et exerçant dans la ville de Douala vient de loin. Alors qu'il se rendait à une réunion dans la capitale de la région de l'Ouest, les gendarmes de la compagnie de gendarmerie de Bafoussam 1er l'ont enlevé dans la soirée du dimanche 29 mai 2022, l'ont roué de coups, déchirer ses vêtements, le déshabiller et l'ont jeté en cellule. Il est actuellement sous soins à l'hôpital de District de la Mifi.


Selon les informations qui sont parvenues à la rédaction de camerounweb.com, Me Tella Jean Claude a été interpellé le dimanche 29 mai 2022 aux environs de 17h30 par trois gendarmes en civil à bord d'une voiture banalisée. L'homme à la robe qui est installé à Douala se rend régulièrement à Bafoussam pour assister à des réunions. Ce jour là, il allait à une réunion d'avocats quand subitement, les trois gendarmes l'interceptent au niveau du Stade de Bafoussam et lui demandent de les suivre. En tant que homme de droit, il a le réflexe d'exiger qu'ils se présentent. C'est alors que ces gendarmes vont le violenter physiquement, le froisser au point déchirer ses vêtements et le conduit manu militari à la compagnie de gendarmerie de Bafoussam 1er: << j'ai cru dans un premier temps que c'était un enlèvement, jusqu'à ce qu'on arrive à la gendarmerie que je me rends compte que ces des gens en tenue>>, confie la victime à la rédaction de camerounweb.com.

Arrivé à la gendarmerie aux environs de 18h, un sous lieutenant va le déchausser, ôter ses habits et le jeter en cellule. À 20h, Me Tella scande depuis sa cellule qu'il veut savoir pourquoi on l'a amené là où il se trouve. Les gendarmes de garde, au lieu de lui répondre, vont ouvrir la cellule et le menotter par le dos avant de le renvoyer en cellule. À 22h, l'avocat use d'un subterfuge pour informer ses proches de sa situation. Une gendarme de garde l'ayant su va de nouveau ouvrir la cellule infeste et lui verser deux seaux d'eau malgré le froid et le fait qu'il soit en tenue d'Adam.

Une fois informé le lendemain matin, son confrère Me Tassa André-Marie se rendra illico presto sur les lieux. Mais les gendarmes vont l'empêcher de le rencontrer. Il va voir les habits et la chaussure de la victime à même le sol. C'est ainsi que Tassa saisit directement le procureur de la République près les Tribunaux de Première et de grande instance de Bafoussam, Mr Mekok. Le procureur à son tour appelle le commandant de la gendarmerie. Ce dernier lui fait savoir qu'il n'est pas au courant qu'un avocat est gardé dans ses locaux. Sans tarder, le procureur, accompagné de Me Tassa, vont se présenter à la compagnie de gendarmerie de Bafoussam 1 er où ils rencontrent Me Tella traité dans des conditions inhumaines et dégradantes avec les menottes à la main. Affecté, Mr Mekok va instruire au commandant non sans l'avoir réprimandé de lui enlever. Chose qui sera faite dans l'immédiat. La victime sera directement conduite à l'hôpital de District de la Mifi où il a été admis sous soins.

À l'heure où nous nous mettons sous presse, une plainte contre ces gendarmes est en train d'être déposée chez le commissaire du gouvernement à Bafoussam. La gendarme qui a verser de l'eau sur Me Tella se trouve en ce moment en cellule.