Vous-êtes ici: AccueilActualités2017 07 04Article 415715

Actualités of Tuesday, 4 July 2017

Source: www.camerounweb.com

[Urgent]: Franck Biya bientôt devant les juges français

Il sera confronté aux différents magistrats français pour l'acquisition illégale de richesse Il sera confronté aux différents magistrats français pour l'acquisition illégale de richesse

Franck Biya, quelques collaborateurs proches du président Biya, et certains magistrats camerounais seront confrontés à la loi en France dans les jours à venir, suite à une affaire qui les oppose au pasteur Nkoma, qui les accuse de «faux et usage de faux ».

Dans une lettre adressée 21 juin 2017 au Chef de l'Etat Paul Biya, le pasteur Nkoma Augustine, ex-condamné de la prison centrale de Kondengui, accuse 16 personnes parmi lesquelles des proches de Biya, des magistrats et certains représentants de la loi de l’avoir injustement envoyer en prison pendant six mois.

Selon le journal «Kalara» dans les kiosques lundi 3 juillet 2017, le pasteur accuse le groupe de «faux et usage de faux», «détention illégale et abusive», « abus de fonction » et de « récit de mensonger ».

Le journal indique que le 22 juillet 2016, le pasteur Nkoma a été arrêté par GMI et enfermé pendant une semaine. Il a ensuite été présenté au procureur, qui l'a envoyé en prison, au motif qu'il a tenté de duper Mme Baroux, belle-mère de Franck Biya, fils du président Paul Biya.

Le journal relève que le pasteur, qui dirige une certaine association APAD, a introduit, par courrier, une demande d’audience à la présidence le 23 mai 2016, en prévision de l'arrivée de certains investisseurs indiens au Cameroun. Parmi les délégués qui devaient l'accompagner au cours de l’audience figurait le nom de Nyangono Ebollo épouse Baroux, belle-mère de Franck Biya. Ce nom a attiré l'attention de Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence, qui après vérification avec Mme Baroux, a conclu que le pasteur s'immisçait dans les personnes qu'il prétendait l'accompagner à l’audience.

Le pasteur Nkoma a été arrêté et emmené au GMI, où il a été envoyé au procureur de la République, qui l'a envoyé en prison. Au cours des différentes audiences, il n'y a pas eu de plaidoirie officielle contre lui, aucune preuve contre lui, aucune victime ou accusateur, aucun témoin et aucune preuve de sa culpabilité, mais il a été reconnu coupable et condamné à six mois emprisonnement.

Après avoir purgé les six mois d’emprisonnement, il demande des dommages-intérêts et des réparations,

Conscient qu'il ne puisse jamais obtenir la justice avec le système judiciaire corrompu au Cameroun, il a sollicité les services de Transparency International, qui a déposé une plainte contre les coupables en France, où l'affaire sera jugée, avec la copie de la plainte dans sa lettre Adressé à Paul Biya.

Le document indique également que Franck Biya sera également confronté aux différents magistrats français pour l'acquisition illégale de richesse.