Université de Yaoundé I : Maurice Sosso traine une bombe dans son sac

• Les salaires n’ont pas été payés

• Le personnel d’appui est exaspéré

• Des marches sont prévues dans les prochains jours


L’université de Yaoundé I fait encore parler d’elle. Selon plusieurs témoignages. Cette institution universitaire serait au bord du gouffre. La cause, les salaires du personnel d’appui n’a pas encore été payés. « Nous sommes aujourd’hui le 7 mars, nos salaires n’ont pas encore été payés. On va faire comment, on va vivre comment avec les enfants » se demande un cadre d’appui au sein de l’université de Yaoundé I.
Malgré cette situation alarmante, le recteur Maurice Aurélien Sosso se tourne les pouces dans son bureau. Il se contente de régler ses comptes à plusieurs personnels de l’université.

Il serait d’ailleurs lui-même à l’origine de ce blocus salarial selon plusieurs sources. Dans le sadisme doublé de perfidie et de méchanceté qu’on lui connait Maurice Aurélien aurait lui-même retardé le traitement des salaires pour mieux tenir en laisse ses obligés. « On ne comprends pas que jusqu’à présent, on a pas encore perçu nos salaires. J’ai entendu dire que le recteur a dit qu’on ne peut pas nous payer les salaires tant qu’il est hors du Cameroun, ce qui est d’abord insensé pour un responsable de la haute administration. S’il fait deux mois hors du Cameroun, nous allons aussi rester deux mois sans salaires », se demande un responsable de police campus. Qui ajoute que « le recteur est donc là depuis samedi au moins, il est au courant de cette situation mais il ne fait rien. On a l’impression qu’il veut que tous les travailleurs de l’université de Yaoundé I aille s’agenouiller devant lui pour qu’il bouscule les lignes auprès des finances », déplore notre informateur.

La grève qui couve encore devrait en effet commencer dans les prochains jours, si rien n’est fait. Mais le personnel d’appui a donné une nouvelle chance aux dirigeants de l’université.
Du côté de trésorerie de l’université de Yaoundé I, on accuse le ministère des finances de bloquer les salaires. Affaire à suivre