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Actualités of Thursday, 27 January 2022

Source: www.camerounweb.com

Université de Bamenda: les doctorants dénoncent le harcèlement pendant les soutenances

Harcelement Harcelement

Les étudiants sont en colère

Ils sont obligés de faire des dépenses

Des dépenses couteuses

Les étudiants des universités camerounaises en ont ras le bol. Et c’est une situation qui prévaut un peu partout dans l’ensemble des universités du pays. Si certains ont peur de dénoncer cette situation, certains doctorants de la Faculté des arts de l’Université de Bamenda dans la région du Nord-Ouest n’ont pas manqué de critiquer les dépenses qu’ils sont obligés de faire pour leur soutenance.

Selon la pratique, il a été rendu habituel à l’Université de Bamenda, tout comme à l’Université de Buea pour les doctorants d’acheter de la nourriture et des boissons pour les conférenciers avant qu’ils lors des soutenances. Les étudiants sont tenus de fournir les rafraîchissements nécessaires aux membres du jury.
Ces dépenses, se plaignent les étudiants, sont trop coûteuses et ont eu de graves répercussions financières sur
elles.
Plusieurs étudiants qui dénoncent ce fait pensent « nous croyons qu’il est de la responsabilité de nos professeurs de nous évaluer et de nous voir à travers notre carrière académique après que nous ayons dû payer nos
frais ».
De plus, à l’Université de Bamenda, tout comme dans plusieurs autres universités du pays, les étudiants disent qu’ils ont été obligés de dépenser des sommes exorbitantes pour mener leur travaux de recherches à cause des enseignants cupides qui leur demandent de leur payer boisson et nourriture pendant la direction de leur travaux.

A Bamenda, les soutenances qui ont lieu tous les 3 mois, les étudiants impliqués doivent contribuer un montant de 100 000FCFA pour cuisiner et fournir des rafraîchissements au
jury.
Pour les étudiants, ils n’ont aucune obligation de nourrir les membres de leur jury lors des séances de soutenance de proposition comme c’est le cas à l’Université de Bamenda.

Les étudiants pensent qu’une telle règle ne doit plus exister au regard de la fonction de l’université. Les étudiants ont réitéré qu’ils « méritent un meilleur traitement que d’être exploités à ce point ».