Les chercheurs grondent. Ils dénoncent le manque de transparence dans le processus de recrutement spécial à l’université de Bertoua. Selon, malgré la publication d’un calendrier par les services du Premier ministre, les candidats restent encore floués.

Ils sont dans cette situation inacceptable, notamment en ce qui concerne l’ordre de passage aux auditions, la publication des listes de convocation et les modalités pratiques du processus. « Cette absence de communication officielle crée un climat d’incertitude propice aux manœuvres malsaines, à la manipulation des résultats, voire à l’exclusion injustifiée de candidats compétents », lit-on.

Selon le journaliste Boris Bertolt qui se fait également leur porte-parole, il est inacceptable de demander à des candidats de se déplacer vers la région de l’Est sans leur indiquer la date exacte de leur passage, alors même qu’ils doivent organiser un déplacement coûteux, souvent sur fond personnel.

Ce flou ne respecte ni l’égalité d’accès au service public, ni les principes élémentaires de bonne gouvernance que prône l’État. Il porte atteinte à la crédibilité du processus et sape la confiance des jeunes chercheurs et enseignants envers les institutions.

C’est pourquoi ces chercheurs réclament « la publication immédiate et officielle de l’ordre de passage des candidats à l’université de Bertoua ; la garantie d’un traitement équitable, public et traçable de toutes les candidatures ; la mise en place d’un canal de recours pour les candidats lésés ou ignorés ».

Les requêtes adressées au recteur Pr Dieudonné Emmanuel Pegnyemb, apprend-t-on, sont restées lettres mortes.