Actualités of Sunday, 9 November 2025
Source: Le quotidien n°2072
Le mardi 4 novembre, dans la salle des actes du ministère des Transports, s’est jouée une scène rare de responsabilité nationale. Le ministre Jean Ernest Massena Ngallé Bibéhé a convoqué autour de lui les principaux syndicats de transporteurs routiers, toutes catégories confondues, pour un échange franc et républicain.
La réunion, tenue sous haute vigilance politique, visait à désamorcer les appels à la paralysie du pays, lancés par certains agitateurs en mal de crédibilité. Portant la voix du gouvernement, le ministre des Transports a rappelé le message clair du Premier ministre, chef du gouvernement : « Il n’y a aucune raison valable pour que les transporteurs obéissent à un mot d’ordre de villes mortes. L’élection est passée, la vérité des urnes connue, et le Cameroun s’apprête à tourner la page du scrutin pour reprendre le cours normal de la vie nationale ».
Dans le fond, cette rencontre allait bien au-delà d’une simple concertation administrative. Elle incarnait une ligne de front : celle d’un État qui refuse la manipulation et d’un corps professionnel — celui des transporteurs — qui choisit la République contre le chaos. Les échanges, parfois houleux, ont permis d’évacuer les incompréhensions et de réaffirmer un pacte moral : les transporteurs camerounais resteront aux côtés des institutions, garants de la continuité économique et sociale du pays.
À l’heure où le candidat malheureux Issa Tchiroma Bakary multiplie les sorties pour « chanter l’hymne du désordre » et tenter de rallumer les braises d’un feu éteint par le verdict des urnes, cette communion entre le gouvernement et les syndicats sonne comme une réponse ferme à la provocation. Elle réaffirme, sans ambiguïté, que la rue ne saurait se substituer aux lois de la République.
Lorsque l’hymne national a retenti à 14h15, marquant la fin des travaux, l’atmosphère était celle d’un engagement renouvelé. En se levant d’une seule voix pour entonner « Ô Cameroun, berceau de nos ancêtres », transporteurs et autorités ont scellé un pacte de responsabilité et de patriotisme.
Le message est désormais clair : les routes du Cameroun resteront ouvertes, le travail continuera, et ceux qui rêvent d’arrêter le pays devront se confronter à un peuple debout, lucide et attaché à sa stabilité.