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Actualités of Thursday, 24 August 2023

Source: www.camerounweb.com

Une mauvaise nouvelle pour les Camerounais : un autre gré à gré se prépare au sommet de l’Etat, alerte dans le sérail

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Une nouvelle révélation choquante secoue le Cameroun, mettant en lumière une affaire de partage contestable du patrimoine foncier de l'État. Alors que les spéculations sur des arrangements opaques au sommet de l'État font rage, une correspondance troublante a été dévoilée, montrant le ministre des domaines, du cadastre et des affaires foncières, Eyebe Ayissi, sollicitant la vente de terrains par voie de "gré à gré". Cette affaire soulève des interrogations majeures sur l'intégrité de la gestion des ressources foncières et sur les connexions entre le pouvoir politique et judiciaire.


Dans une correspondance accablante, le ministre Eyebe Ayissi adresse une demande à son délégué départemental du Wouri. Cette demande consiste à attribuer par voie de vente de "gré à gré" des terrains dans les quartiers prestigieux de Douala, notamment Bonanjo et Bonapriso, à un individu du nom de Mr Ndanga Dogoua Christian. Ce dernier occupe la fonction de procureur général près la cour d'appel de l'Adamaoua à Ngaoundéré.

Le contenu de la correspondance ne s'arrête pas là. Eyebe Ayissi pousse la demande plus loin en sollicitant l'attribution de terrains dans les quartiers de Bali et Makepe, pour les remettre à une personne du nom de Assoumou née Ndanga Rose Yvonne. Il est frappant de noter que cette personne partage le même patronyme que le procureur général mentionné précédemment.


Ces révélations suscitent des interrogations fondamentales quant à la gestion transparente des biens fonciers de l'État. L'utilisation de la méthode de "gré à gré" pour attribuer des terrains dans des quartiers recherchés soulève des doutes sur l'équité et l'éthique du processus. De plus, la proximité apparente entre des membres du pouvoir judiciaire et cette affaire foncière jette une ombre préoccupante sur l'indépendance du système judiciaire.


Face à cette nouvelle choquante, la société civile au Cameroun réagit avec indignation. Les appels à la transparence et à une enquête approfondie sur cette affaire se multiplient. Les citoyens demandent des comptes et des mesures pour garantir que le patrimoine foncier de l'État ne soit pas soumis à des arrangements opaques au profit de quelques privilégiés.


La divulgation de cette correspondance met en lumière des pratiques de "gré à gré" concernant l'attribution de terrains dans des quartiers convoités de Douala. Ces révélations soulèvent des préoccupations sérieuses quant à la transparence, à l'équité et à l'intégrité dans la gestion des biens fonciers de l'État. En outre, la similitude des noms entre le procureur général et l'une des bénéficiaires soulève des questions sur d'éventuels conflits d'intérêts. Cette affaire souligne la nécessité d'une surveillance étroite et d'une reddition de comptes rigoureuse pour garantir que les ressources de l'État soient gérées dans l'intérêt public.