A quelques mois de l’ouverture des campagnes pour la présidentielle, Paul Biya a reçu un projet de remaniement ministériel qu’aurait introduit Ferdinand Ngoh Ngoh, mais qu’il n’a finalement pas validé.

D’après le lanceur d’alertes Boris Bertolt, 06 ministres qui semblent ne pas se plier aux désidératas de Ferdinand Ngoh Ngoh, étaient sur des sièges éjectables. Si Paul Biya se maintient aux affaires, il est clair que ces ministres seront chassés.

Voici les révélations du lanceur d'alertes:

« Avant la convocation du corps électoral, dans l’optique de préparer sa prise de contrôle de l’appareil d’Etat et arguant qu’il fallait au président BIYA des hommes « loyaux et à son service » qui travailleront pour sa victoire, le secrétaire général de la présidence de la République, l’homme à la punk a proposé à Paul Biya qui n’a pas signé un réaménagement gouvernemental dans lequel il faisait partir:

- Laurent Esso, ministre de la Justice.

- Joseph Beti Assomo, ministre de La Défense

- Ibrahim Talba Mala, ministre des marchés publics.

- Rene Emmanuel Sadi, ministre de la Communication.

- Henry Eyebe Ayissi, ministre des domaines et du cadastre.

- Alamine Ousmane Mey, ministre de l’économie et de la planification.

- Joseph Dion Ngute restait 1er ministre.

- Ferdinand Ngoh Ngoh, lui-même ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République.

- Paul Atanga Nji: Ministre de la défense ».