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Actualités of Friday, 30 October 2015

Source: cameroon-info.net

Une autre conférence de presse de Bikoko interdite

Jean Marc Bikoko Jean Marc Bikoko

Jean Marc Bikoko n’a pas pu parler à la presse jeudi 29 octobre comme prévu. Sa conférence de presse, qui se tenait au lendemain du revoie de son audience au Tribunal de première instance de Yaoundé, a été interdite par le sous-préfet de Yaoundé 4ème.

Selon les informations recueillies au siège du Réseau Dynamique Citoyenne à Yaoundé par le quotidien Le Jour, il était 10 heures lorsque deux véhicules pleins de gendarmes de policiers sont arrivés au siège de Dynamique Citoyenne. A peine ont-ils remis l’arrêté du sous-préfet, qu’ils sont repartis. Dan son édition n°2050 en kiosque ce jour, le journal indique que le 26 octobre 2015, Jean Marc Bikoko, le point focal de Dynamique Citoyenne a déposé dans les services du sous-préfet de Yaoundé 4ème une déclaration de l’organisation d’une conférence de presse le 29 octobre.

Ladite déclaration indique que «la conférence de presse portera sur la suite du procès contre les membres de Dynamique Citoyenne au lendemain de la première audience, les perspectives sur la coalition camerounaise «Tournons la page» et l’annonce officielle de la célébration du 10ème anniversaire du Réseau en décembre 2015».

Dans l’arrêté signé le 27 octobre par Le sous-préfet de Yaoundé 4ème, Martin Locko Motassi, a quant à lui évoqué comme motif d’interdiction de la conférence de presse, le non respect des dispositions légales en matières de réunions et des manifestations publiques notamment les dispositions de l’article 5 de la loi N°90/055 du 19 décembre 1990. Martin Locko Motassi a également signifié que «ladite conférence de presse est de nature à constituer une menace grave de trouble à l’ordre public».

Le Jour révèle que dans un communiqué rendu public hier dans l’après-midi, Jean Marc Bikoko a dénoncé les atteintes graves au principe de liberté d’expression dont il est l’objet depuis le 15 septembre, jour où Dynamique Citoyenne a engagé un plaidoyer sur la gouvernance électorale et l’alternance démocratique au Cameroun. Depuis cette date, les policiers ont déjà fait trois descentes au siège de Dynamique Citoyenne pour interdire les activités de ce réseau.