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Actualités of Tuesday, 28 February 2017

Source: journalducameroun.com

Un vent de malaise dans les journaux camerounais

The Guardian Post annonce un bras de fer entre le pouvoir et le SDF The Guardian Post annonce un bras de fer entre le pouvoir et le SDF

Du football aux droits de l’homme en passant par la vie chère, la sphère politique et économique, c’est un vent de malaise semblait parcourir les titres des journaux camerounais parus mardi.Sur le terrain sportif, rapporte Emergence, c’est le Tribunal arbitral du sport (TAS) qui a confirmé l’illégalité de l’élection du président de la fédération nationale de football (FECAFOOT), Tombi à Roko Sidiki, au terme d’une décision confirmant la sentence déjà rendue le 12 novembre 2015 par la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif (CNOSC) ayant invalidé son choix.

Il appartient désormais au président d’Etoile filante de Garoua, Abdourramane Amadou, qui avait porté l’affaire devant les instances internationales, de faire appliquer ladite annulation.

Cameroon Tribune, le quotidien à capitaux publics, se penche quant à lui sur le dernier rapport d’Amnesty International pour évoquer un «faux procès» fait au gouvernement, des accusations d’atteintes aux droits de l’homme portées contre le pays et qui confirment «un certain acharnement».

A la vérité en effet, affirme le journal, c’est le Cameroun, terre d’accueil de plus de 300.000 réfugiés et «présenté comme un bourreau» parce que accusé de violer leurs droits, qui est victime de l’agression terroriste de la secte islamiste Boko Haram.

Le Jour, à travers divers clichés du pays, aborde le phénomène de plus en plus prononcé de la vie de plus en plus chère, avec une inflation réelle sur les produits de première nécessité et un panier de la ménagère qui peine désormais à se remplir.

Sans doute les premiers effets du »plan anti-crise » actuellement en négociation avec le Fonds monétaire international (FMI) et qui annonce des lendemains encore plus durs pour les ménages les plus fragiles.

A fond dans sa spécialité, Le Quotidien de l’Economie fait état d’une croissance de 10% de la vente des véhicules neufs en 2016, une situation peu enviable, et qui s’explique par le sous-développement chronique du parc automobile national, ne reflétant pas la force et le dynamisme de l’économie nationale.

«Il y a des leviers à bouger pour que le marché camerounais de l’automobile atteigne sa taille normale estimée à 7500 véhicules neufs par an ; au lieu de 2500 actuellement.

Le mauvais climat des affaires est également l’autre frein qui empêche les distributeurs de commercialiser plus de voitures.»

Dans le champ politique, c’est un bras de fer, annonce The Guardian Post, que le gouvernement s’apprête à imposer au Front social démocratique (SDF), le premier parti de l’opposition qui annonce, pour samedi prochain, un grand meeting dans la métropole économique, Douala, dont le thème principal s’appuie sur les revendications fédéralistes des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

La réunion publique ainsi projetée, craint cette publication, pourrait bien conduire à un affrontement, l’autorité préfectorale, au prétexte de préservation de l’ordre public, ayant opposé une fin de non recevoir à la déclaration dûment déposée par la formation.

Toujours est-il que le SDF, qui a décidé de passer outre cette interdiction qu’il juge non fondée, a maintenu sa réunion. Un autre parti d’opposition sur la sellette, c’est l’Union des populations du Cameroun (UPC) où la guerre des chefs fait rage.

Selon le quotidien à capitaux privés Emergence, de ce côté, c’est le président du comité directeur et le secrétaire général du plus vieux parti politique du pays qui s’étripent autour de la désignation d’un représentant à l’émission «Expression directe», diffusée sur la télévision nationale et qui constitue la tribune d’expression des formations représentées au Parlement.

Et de pointer un doigt accusateur sur la main pas toujours innocente du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, accusé de manœuvrer pour la division d’un parti qui dérange et qui, lors de la ré-instauration du multipartismeau Cameroun en fin 1990, faisait partie des majors mais a aujourd’hui du mal à retrouver son unité.