D’octobre à janvier 2026, de modestes améliorations de la sécurité alimentaire sont prévues dans les zones touchées par les conflits dans l’Extrême-Nord, notamment dans les départements du Mayo-Sava, Mayo-Tsanaga et Logone-et-Chari, d'après des prévisions de Reliefweb, le principal service d'information humanitaire des Nations Unies.
Toutefois, la plupart des ménages continueront à avoir une consommation alimentaire à peine suffisante, en raison des perturbations liées au conflit sur la production agricole et pastorale.
Les revenus des ménages restant inférieurs à la moyenne, l’accès aux biens essentiels non alimentaires devrait rester limité, poussant les ménages à poursuivre l’adoption de stratégies d’adaptation de stress.
Dans les zones fortement touchées par l’insécurité, les ménages, en particulier ceux ayant subi des déplacements répétés et qui n’ont pas pu cultiver, resteront probablement fortement dépendants du marché pour satisfaire leurs besoins alimentaires.
L’escalade des attaques d’insurgés et l’insécurité persistante devraient continuer à perturber le travail agricole et la vente des récoltes, limitant les opportunités de génération de revenus et affaiblissant le pouvoir d’achat des ménages.
La capacité d’adaptation des ménages les plus vulnérables est probablement presque épuisée, et ces ménages devraient continuer à connaître une insécurité alimentaire aiguë sévère au moins jusqu’en janvier 2026.