La narratrice n'est pas la victime directe, mais sa sœur si. « Il s'est passé tellement de choses hier et je n'ai pas fermé l'œil avant ce matin », raconte la mariée.

Les mots me manquent. Je n'aurais jamais imaginé que cela arriverait. Ma sœur aînée a perdu son mari et j'ai dû la faire venir chez moi. Elle est ici depuis juillet.

J'ai des jumeaux et elle est d'une grande aide pour moi. Mon mari l'apprécie beaucoup, au moins il m'a dit à plusieurs reprises combien il était content d'elle. Mais hier soir, elle a mis la nourriture au feu et l'a oubliée, alors que j'étais à l'intérieur en train de dormir.

Je ne sais pas ce qu'elle a dit à mon mari qui l'a mis en colère. Mon mari l'a tellement battue qu'elle a failli perdre un œil. Ma sœur a appelé la police qui est venue le chercher immédiatement.

Mais elle était calme, il est revenu et a jeté ses affaires dehors. Elle est partie la nuit. Mais avant de partir, elle m'a dit que mon mari était une personne horribIe, qu'il essayait de couch3r avec elle et qu'elle avait refusé.

Elle a dit que ce qui s'était passé aujourd'hui n'avait rien à voir avec la nourriture brûlée. Mais mon mari ne m'a jamais trompée, je peux le jurer sur ma vie et celle de mes enfants. Il n'a jamais été comme ça.

Encore une fois, si elle ne l'a pas mis en colère, il ne porterait jamais la main sur elle. Je ne sais plus où elle est et nous n'avons plus de famille ici. Surtout avec les troubles qu'il y a à Douala en ce moment.