Un proche de Kamto refuse de se faire comparer à Ngoh Ngoh

• Ferdinand Ngoh Ngoh n'est pas connu de tous les Camerounais

• Roger Noah ne veut pas s'identifier à lui

• Il explique clairement sa position


Roger Justin Noah ne veut pas se faire comparer au secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.

Le secrétaire général adjoint du MRC de Maurice Kamto s'est défendu sur les ondes de ABK RADIO.

Plusieurs rumeurs ont fait croire que c’est lui qui dirige même contre la volonté de Maurice Kamto. Il est même indexé de prendre des décisions.

Sur ABK Radio, les journalistes ont demandé à Roger Noah s'il était le Ferdinand Ngoh Ngoh du MRC. La réponse a été sans langue de bois.

« Non ! Je m‘appelle Roger Justin Noah. Je ne m’appelle pas Ngoh Ngoh. Je ne le connais pas, je ne l’ai jamais rencontré. Je ne saurais avoir ses habitudes », a-t-il répondu.

« Disons tout simplement que nous agissons toujours dans le strict respect des textes de base du parti. Notamment les statuts et le règlement intérieur. Je ne suis que le secrétaire général adjoint. Cela veut dire que j’ai un chef qui est le secrétaire général. Comment penser que je puisse, moi, à ce niveau de responsabilité prendre des décisions qui impactent le parti sans que la hiérarchie n’ait donné son accord ? Ce n’est pas possible », a-t-il expliqué.

Selon Roger Noah, « c’est tout simplement de la mauvaise foi. Encore que je pense que celui qui le dit le plus et qui d’ailleurs m’a toujours traité de tous les noms d’oiseaux dans les médias, c’est Alex Nguepi. Tous savent très bien que je ne suis pas l’homme à abattre. J’applique uniquement les mesures prises par la hiérarchie. C’est cela notre rôle de secrétaire général. Donc, je suis l’arme opérationnelle. Lorsque la hiérarchie a pris une décision, il nous revient, au secrétariat général, de faire appliquer cette décision-là par tous les moyens. Et moi, je n’ai pas de problèmes à ce qu’on me traite de tous les noms d’oiseaux alors que j’applique les décisions. Je suis très droit dans mes bottes », a-t-il fait comprendre.