Actualités of Thursday, 1 May 2025

Source: www.camerounweb.com

Un peuple affamé est-il plus facilement contrôlable ? La stratégie de dépendance du RDPC en question (video)

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À l'approche des échéances électorales, les méthodes de mobilisation politique font débat au Cameroun. Une vidéo tournée le 30 avril 2025 à Yaoundé, lors de l'installation du Représentant permanent de la Délégation Régionale du RDPC pour le Mfoundi, ravive la controverse sur les pratiques de distribution alimentaire comme outil d'influence politique. Entre manipulation délibérée et assistanat électoral, ces images soulèvent des questions fondamentales sur la dignité citoyenne et la responsabilité collective face à un système que certains accusent d'instrumentaliser la précarité économique à des fins de contrôle social.

Voici comment le RDPC affame les Camerounais pour mieux les contrôler

L'une des stratégies du régime BIYA-RDPC pour se maintenir au pouvoir c'est créer un océan généralisé de misère pour mieux assujettir le peuple et le contrôler. Ils neutralisent et liquident ainsi sa capacité constructive et de réflexion. BIYA et son régime ont pigé le sens du proverbe qui dit que "ventre affamé n'a point d'oreilles". Ils sont bien conscient qu'un peuple qui a faim ne raisonne pas. C'est pour cette raison que pour s'éterniser au pouvoir, ils instaurent une corruption fondamentale de la population à travers le management de la faim. On affame la population pour mieux la contrôler. Et on la contrôle par le rationnement alimentaire comme l'illustre cette vidéo. Ceci s'est déroulé hier 30 avril 2025 à Yaoundé lors de la cérémonie d'installation du Représentant permanent de la Délégation Régionale du RDPC pour le Mfoundi.

À l'approche de chaque élection, des pères de famille qu'on a engouffrés dans la misère pendant près d'un demi siècle, sont soudoyés et corrompus avec du pain sardine ou pain chargé pour chanter les louanges de leur propres bourreaux. Cette fois-ci le RDPC a pensé au jus pour étancher la soif de ces bétails politiques. En plus de ça chacun reçoit un salaire de 4 000 fcfa pour 7 autres années de misère.

Nous assistons là à une véritable cannibalisation des Camerounais.

On va beau critiquer ce régime mais le peuple lui-même est responsable de ce qu'il subit. Comment comprendre que les Camerounais continuent de se prêter à ce jeu alors qu'ils savent bien d'où provient le mal ?

Comme le disait Thomas Sankara : "l'esclave qui n'est pas capable d'assumer sa révolte ne mérite pas qu'on s'apitoie sur son sort."