Un malheur frappa le Cameroun, c'est triste

Un 06 novembre dans l'histoire du peuple camerounais est synonyme de renouveau pour certains, un date à laquelle le pays a sombré pour d'autres.

Le 06 novembre marque la date où le régime Biya est arrivé aux affaires. Ceci, après la démission de Ahidjo.

Selon l'analyste politique Franklin Nyassi, cette date est source de malheur pour le pays de Samuel Eto'o, Joel Embiid et tous les grands noms de ce monde qui vendent très bien la destination Cameroun.

Dans une publication sur les réseaux sociaux, l'universitaire crache ses vérités par rapport à ce malheur qui a frappé le Cameroun.


"IL y a toujours pour moi un goût d’amertume quand arrivent les 6 novembre de chaque année depuis ma prise de conscience politique à la fin des années 80.

Le 6 novembre 1982, l’autocrate camerounais Ahmadou Ahidjo, suppôt imposé par le néocolonialisme français au peuple camerounais génocidé de 1955 à 1971 pour avoir osé revendiquer son indépendance totale, cédait sa funeste fonction à son premier ministre Paul Biya.

Depuis 42 ans, le successeur d’Ahidjo a conduit le Cameroun ???????? vers une misère morale, spirituelle, matérielle massive et sans pitié comme en témoigne l’état macabre de l’Hôpital, de l’Ecole, de la Prison, de la Justice et la Vie quotidienne du pays.
L’affligeant dans tout ceci, c’est l’habitude du malheur qui s’est installée, au point que pour plusieurs camerounais et camerounaises, le très mortifère régime de Paul Biya est encore apprécié comme un moindre mal. Or pour Paul Biya, la politique se réduit à l’art de durer au pouvoir, au lieu d’être celui du service de la communauté fragile humaine. En fetichisant le pouvoir, le régime Biya a tué la noblesse de la politique au Cameroun, pour le bonheur de ceux qui estiment que c’est mieux que rien!

Autant dire donc que l’Enfer peut se transformer en une seconde nature car comme l’a si justement remarqué Ernst Jünger, « Nous devons avouer que l’incarnation de la liberté, de nos jours, est particulièrement difficile. La résistance exige de grands sacrifices ; d’où le nombre écrasant de ceux qui lui préfèrent la contrainte. Mais l’histoire authentique ne peut être faite que par des hommes libres. L’histoire est l’empreinte que l’homme libre appose sur le destin. »