Actualités of Friday, 17 October 2025

Source: www.camerounweb.com

Un élément de Cabral Libii balance des saletés sur Issa Tchiroma

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Un abonné d’une célèbre page sur les réseaux sociaux, apparrement fan et grand soutien du PCRN et de Cabral Libii, s’ouvre très « franchement ». Il « reste profondément choqué que certains Camerounais aient pu voter pour Issa Tchiroma Bakary du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC) ». Le fond de sa pensée expliquée dans son intervention complète.

D’un côté, nous avions un jeune candidat porteur d’une véritable rupture avec le système établi bien avant même notre naissance ; un jeune du PCRN, porteur d’espoir, que certains instigateurs de haine osent traiter de tous les maux uniquement par rancune et jalousie.

Et pendant ce temps, ceux-là cherchent à instrumentaliser nos frères, en faveur d’un homme qui a servi ce même régime pendant 23 années, occupant successivement trois ministères : les Transports, l’Emploi et la Communication. Aujourd’hui, ce monsieur voudrait se faire passer pour l’incarnation du changement ? Sérieusement ?

Comment peut-on parler de changement lorsqu’on a été acteur du système pendant plus de deux décennies ? Pendant 23 ans, qu’a-t-il concrètement accompli ? Dans le domaine des transports, où en sommes-nous ? Sur la question de l’emploi, en particulier celui des jeunes ? En communication, qu’a-t-il bâti ?

À part déclarer « je servirai le chef de l’État jusqu’à ma mort », où sont les résultats tangibles ? Qu’a-t-il laissé comme trace positive ? Et aujourd’hui, on voudrait nous faire croire que c’est lui le symbole du renouveau ? Un homme sans projet politique clair, se contentant de discours utopiques sur un Cameroun rêvé, alors qu’il a lui-même contribué à l’endormir ? Quelle ironie !

Pendant ce temps, un jeune candidat du PCRN, qui n’a jamais servi ce gouvernement, ni été un allié du pouvoir, propose une vision neuve et cohérente. De par son âge, il incarne la majorité camerounaise, cette jeunesse trop longtemps écartée des sphères de décision. Il représente une rupture réelle, et non un simple recyclage politique.

Son programme est structuré, réfléchi et concret, je l’ai lu attentivement. Pourtant, c’est lui qu’on traite de corrompu ? Juste parce qu’il n’a pas été en prison ? Au Cameroun, on dirait que la mesure du sérieux d’un opposant, c’est désormais son passage en cellule. Quelle absurdité !

Celui qui respecte la loi, qui veut faire les choses dans les règles, devient soudainement suspect, manipulé ou vendu au pouvoir. On a inversé toutes les valeurs. Chez nous, l’honnêteté est devenue suspecte et le respect de la loi est perçu comme un signe de compromission.

Le Cameroun, hélas, est devenu une véritable parodie politique. Je dis cela avec le cœur d’un sympathisant du MRC, membre actif depuis 2018, qui a adhéré à la vision du professeur Maurice Kamto, voyant en lui une lueur d’espoir pour notre beau pays. Mais au fil du temps, je me suis interrogé : comment un homme aussi intelligent, éloquent et juriste aguerri, peut-il prendre des décisions si contradictoires avec les lois qu’il maîtrise ?

Le Cameroun mérite mieux. Il mérite une nouvelle génération de dirigeants, portés par la sincérité, la compétence et la vision. Pas des acteurs du passé recyclés en faux prophètes du changement. Le vrai changement, c’est la rupture avec l’ancien système, pas sa continuité sous un nouveau visage.