Un journaliste menacé de mort par les services secrets camerounais

Les services secrets camerounais auraient infiltré les médias camerounais et monteraient des dossiers contre les journalistes qui s’opposent au régime de Paul Biya.

C'est l'ancien journaliste à Equinoxe TV, NFOR HANSON élu meilleur journaliste TV anglophone au Cameroun en 2016 pour "son grand sens du professionnalisme et son courage" qui a publié cette information sur sa page Facebook. Une information qui fera sans doute parler dans le monde des médias camerounais.

"Chaque salle de rédaction au Cameroun a deux journalistes ou caméraman ou plus travaillant pour les services secrets." déclare NFOR HANSON.

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Il appelle à la prudence de ses confrères journalistes surtout ceux de l'expression anglophone.
"Les journalistes faites attention à ce que vous dites, même lors des débats de la conférence de presse, en particulier les journalistes anglophones travaillant dans des installations mixtes telles que Yaoundé, Douala, etc."

Au sein de la Télévision Equinoxe, NFOR HANSON occupait le poste de Rédacteur en chef adjoint depuis décembre 2016 jusqu'à sa démission. En plus d’être le visage anglophone du 18h, il était également le présentateur de l’émission "The Inside" l'un des programmes télévisés en anglais les plus regardés de la chaîne de télévision.

Le journaliste FOR HANSON, est victime des menaces, des filatures de la part des services secrets camerounais la DGRE (Direction Générale de la Recherche Extérieure) depuis qu'il a décidé de relayer sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter.. et la création d'un site internet CNA) de ce qui se passe réellement sur le terrain dans la crise anglophone où une guerre civile sanglante à huis-clos fait des morts et des déplacés...

Même sa collègue anglophone MIMI MEFO journaliste à Equinoxe TV vie la même situation de filature, de peur en permanence. Le gouvernement camerounais a verrouillé l'information sur la crise anglophone, les journalistes n'ont pas accès. Les journalistes d'expression francophone au Cameroun se contentent d'un silence complice.

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Il conclut en disant que c'est un journaliste qui avait monté son dossier et l'envoyer à la DGSN (Délégation Générale à la Sûreté Nationale).

"La première personne qui a monté mon dossier à Douala et envoyée à la DGSN depuis 2016 est un journaliste." Conclu FOR HANSON