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Actualités of Tuesday, 18 October 2016

Source: cameroon-info.net

Un ex-collaborateur de la sœur de Biya condamné pour usage de faux

Photo utilisée à titre d'illustration Photo utilisée à titre d'illustration

Il s’appelle Jean Claude Ngoulou, l’ex-collaborateur de la sœur de Paul Biya, le Président de la République du Cameroun, récemment jugé au Tribunal de Grande Instance (TGI) du Mfoundi.

Il a été reconnu coupable des faits de faux et usage de faux mis à sa charge «par la Présidence de la République», précise le journal Kalara édition du 17 octobre 2016. Il a par ailleurs usé d’un ordre de mission collectif prétendument signé par le Secrétaire Général de la Présidence de la République pour faciliter le voyage de ses «clients» vers la Suisse.

Il a donc écopé de deux ans d’emprisonnement avec sursis. Ce qui pour le journal est plutôt un bon verdict pour lui. «Certes il est condamné, mais il retrouve sa liberté après dix mois de détention» à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé.

Quant à ses compagnons coaccusés, ils ont eux aussi écopé de la même peine que lui, pour avoir été reconnu coupable des faits de complicité du faux allégué. «Seul Gabriel Mbesse Ngojo cadre au cabinet civil de la Présidence de la République est ressorti blanchi», rapporte Kalara.

Le TGI du Mfoundi l’a reconnu non coupable pour des faits non fondés. Dans sa plaidoirie le mis en cause dit avoir rendu service à la Présidence de République pendant une décennie.

Il était à qui revenait la charge des demandes de visa pour les membres de la famille présidentielle. Il a donc été le secrétaire particulier d’Élisabeth Mekou Me Mvondo la sœur cadette du Président de la République. En 2010 victime d’un accident vasculaire cérébral, il va quitter le Cameroun.

«Maîtrisant les rouages de son ancienne administration, il va user d’un ordre de mission collectif signé par Ferdinand Ngoh Ngoh le SG de la PR. Et d’une «note verbale», document accompagnant un ordre de mission, signé du SG du Ministère des Relations Extérieures», raconte le journal.

À l’audience du 27 septembre dernier le mis en cause a reconnu avoir lui-même rempli les demandes de visa signées vierges par ses clients. Sauf qu’à l’Ambassade de Suisse on se rendra compte qu’il s’agit là de faux documents.