L’activiste a bien réfléchi et il tient la solution. Selon lui ! Celle-ci, il la partage avec tout le monde sur les réseaux sociaux. La haine tribale a trop longtemps duré et il est temps qu’elle prenne fin. Mais comment ? En se battant, le plus fort et celui qui reste en vie se chargera de remettre sur pieds le pays. À bien y penser, c’est une étranger proposition quand même, mais la voici.
Vous savez ? Je vais être très vrai et très honnête avec vous. Je crois qu’il faut que les bamiléké, les ekang et les bassa sortent de Facebook et s'affrontent physiquement.
Tant que vous ne vous êtes pas vraiment blessés et qu'on ne compte les morts de tous les côtés, je crois que vous ne comprendrez pas que la paix est la meilleure chose que nous méritons au Cameroun.
Quand on entend certains de vous parler sur les réseaux sociaux, il est évident que c'est ce que vous cherchez depuis et quand deux personnes veulent lutter, on les laisse faire et on joue les observateurs.
Les survivants vont arranger le pays. Donc les détesteurs des ekang, bamiléké, bassa, allez sur le terrain. Nous on vous regarde. Trop parler, c'est de la maladie. Faites ça entre vous.
Ce n’est pas sûr qu’une telle chose arrive parce que tout ce beau monde n’a pas le courage nécessaire, selon un intervenant. « Tous sont lâches, les gars sont forts derrière les claviers. Tu ne verras jamais un boutiquier demander que le client ci est d'où ? La différence ne se fait que dans la vie politique ».
Pour ce même internaute, quand « on regarde le match au bar, lorsque le Cameroun marque, on s'embrasse sans connaître l'ethnie de son voisin ». Alors, « quelle est cette inutile qu’on se livre après », se demande-t-il.