Le plus grand gisement de fer du Cameroun, évalué à plus de 135.000 milliards de FCFA, fait l'objet d'un imbroglio juridique et financier impliquant une société britannique en faillite, des créanciers libyens et des investisseurs locaux. L'État camerounais, absent des procédures judiciaires londoniennes, risque de voir lui échapper un patrimoine aux retombées économiques colossales.




ILS BRADENT NOTRE HÉRITAGE AVANT DE PARTIR!

Le plus grand gisement de fer du Cameroun situé à Nkout, près de Djoum, dans la region du Sud, avec des réserves estimées à plus 2,7 milliards , un taux de concentration très élevé a été attribué curieusement à une société de droit camerounais dénommé CAMINEX filiale d'une nébuleuse société britannique dénommée IMIC ( International Mining and Infrastructure Corporation ), jouissant d' une faible expérience dans le domaine minier . C'est ce qu'on appelle dans le jargon minier : une junior mining.

Finalement IMIC est tombée en faillite après avoir emprunté beaucoup d'argent soit 400 millions de dollrars US, 200 milliards FCFA sur les places financières et boursières, sous prétexte d'investissement dans la mine de Nkout.

Parmi ces créanciers, il y a la Banque Centrale lybienne ,représentée au Cameroun par Mr Elias Fungong.

Cette Banque lybienne pour être remboursé a décidé de récupérer la mine de fer de NKOUT, devenue un actif de IMlC.

Un autre groupe de financiers locaux conduits par un membre de la célèbre famille MUKETE et patron de la société d' investissements , Caisse Capital limited s'oppose à la Banque lybienne, en revendiquant aussi la possession des droits de IMIC sur la mine de fer après un investissement de 05 millions de dollars US ( 2,4 milliards CFA)

L'affaire est pendante devant une juridiction anglaise à Londres, loin du Cameroun . Et jusqu'à date, en l'absence de l'Etat du Cameroun.

Il faut noter que

2,7 milliards de tonnes de fer en valeur brute c'est 2,7 × 50000 cfa =135.000 milliards CFA.

Et si le Cameroun transformait lui-même le fer de NKOUT en acier avant exportation , ce sont des revenus de plus de 1.350.000 milliards CFA de revenus.

Une manne financière qui permettra au Cameroun et pendant des générations de devenir l'une des premières grandes puissances économiques d'Afrique.

A se demander si ces décideurs camerounais en charge de ces projets, savent de quoi, il est vraiment question, et s'ils mesurent un tant soit peu,l'ampleur du drame qu'il cause à notre pays .

Ne savent- ils pas que ces juniors mining, bénéficiant des complicités des pontes du regime, ne viennent signer des conventions minières avec les États africains, que dans le seul but d'inscrire les permis qui leur sont délivrés, dans leurs bilans. Ce qui leur permet d'être crédible, et ainsi de lever des fonds sur les places financières et boursières ; et après disparaissent dans la nature.

Nous appelons donc les autorités camerounaises à protéger le patrimoine commun du peuple camerounais,en annulant tout simplement ce permis délivré avec légèreté à IMIC

Par Christian Ntimbane Bomo

Président Exécutif du Parti HERITAGE