Il y a quelques jours, quelque part entre la Seine et les stories Facebook, un activiste camerounais de la diaspora, autoproclamé "Kamwa la Panthère", jurait avec la solennité d’un serment traditionnel de village: « Si Kamto est recalé par ELECAM, je crame mon passeport français ! »Promesse électorale tenue.
Le samedi, devant une poignée de smartphones et un paquet d’allumettes, Kamwa a transformé son précieux document en cendres diplomatiques, comme pour protester contre l’invalidation du dossier de Maurice Kamto. Un geste qu’il voulait historique, mais qui a surtout fait tousser les siens.
Premier à bondir: Niat Benjamin, frère de sang mais pas d’idéologie, qui crie à la folie pure et à l’irresponsabilité familiale. Pour lui, ce n’est plus de l’activisme, c’est du kamikazisme citoyen ! Il s’interroge, mi-inquiet, mi-dépité : « Quel genre de pacte a-t-il signé avec Kamto pour sacrifier ainsi les intérêts familiaux sur l’autel de la politique spectacle ? »
En politique comme en barbecue, il vaut mieux réfléchir avant d’allumer le feu.