USA : bonne nouvelle pour les Camerounais qui fuient la guerre au NOSO

Le congrès américain s’inquiète pour le sort des Camerounais des régions anglophones. Dans une note adressée au secrétaire d’Etat Mayorkas, le sénat invite le gouvernement américain à prolonger les mesures exceptionnelles prises pour assurer la protection des Camerounais aux USA. Le sénat justifie cette demande par la situation qui s’est empirée dans les régions anglophones du Cameroun. Contrairement à la version servie par Yaoundé, la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest s’est considérablement dégradée.

« Malheureusement, la situation s'est détériorée en raison de la persistance de la violence armée et de l'impasse dans laquelle se trouve le dernier processus de paix. Le nombre de Camerounais ayant besoin d'une aide humanitaire a augmenté depuis 2022 Les Nations unies estiment que 4,7 millions de personnes (soit une personne sur six) au Cameroun sont touchées, ce qui représente une augmentation de 20 % par rapport à 2022 », indiquent les sénateurs américains.

Monsieur le Secrétaire Mayorkas
Le Département a déterminé que la désignation était justifiée en raison du conflit armé en cours et des conditions extraordinaires et temporaires du pays, y compris la violence contre les civils, les déplacements internes généralisés, les crimes de guerre odieux et les pénuries aiguës de produits de première nécessité qui rendent impossible un retour en toute sécurité. Les conséquences dévastatrices de la guerre civile au Cameroun ont persisté depuis la désignation initiale.

Malheureusement, la situation s'est détériorée en raison de la persistance de la violence armée et de l'impasse dans laquelle se trouve le dernier processus de paix. Le nombre de Camerounais ayant besoin d'une aide humanitaire a augmenté depuis 2022 Les Nations unies estiment que 4,7 millions de personnes (soit une personne sur six) au Cameroun sont touchées, ce qui représente une augmentation de 20 % par rapport à 2022.

En raison des risques accrus de violence armée, d'enlèvement et de criminalité en général, le département d'État américain a émis des avis "Ne pas voyager" pour six régions du Cameroun. Dans son dernier rapport sur les droits de l'homme, le département d'État a mis en évidence un ensemble inquiétant de "violations importantes des droits de l'homme", notamment des exécutions extrajudiciaires, des actes de torture commis par des groupes armés gouvernementaux et non étatiques, des détentions arbitraires, des atteintes substantielles au droit de réunion pacifique et à la liberté d'association, des entraves à la capacité des citoyens de changer pacifiquement de gouvernement par le biais d'élections libres et équitables, des violences ethniques et des violences ciblées à l'encontre des membres de la communauté LGBTQ. Les personnes expulsées des États-Unis risquent tout particulièrement d'être prises pour cible en raison de leur opposition réelle ou supposée au gouvernement, et elles ont été victimes de détentions arbitraires et d'autres abus à leur retour.

L'extension du TPS et la redésignation du Cameroun constitueraient un élément clé et stratégique de l'engagement du gouvernement américain en faveur des droits de l'homme et de la stabilité internationale. La redésignation du TPS permettrait également à d'autres ressortissants camerounais de demander le TPS pour la première fois. On estime à 21 000 le nombre de Camerounais vivant actuellement aux États-Unis qui pourraient en bénéficier.

Il est urgent et nécessaire de protéger les Camerounais vivant aux États-Unis d'un retour à ces conditions dangereuses. Nous vous remercions de l'attention que vous porterez à cette question importante.