URGENT: libération de l'ex femme du 'General No Pity'

• Antoinette Kongnso a été libérée sous caution

• Elle a donné naissance à un petit garçon

• No Pity avait exigé la libération de sa mère

L'ex-femme du chef de guerre sécessionniste "Général No Pity" vient d'être libérée sous caution ce jour 15 décembre 2021 à la Chambre de contrôle des enquêtes de la Cour d'appel de la région du Sud-Ouest.

Capturée le 2 octobre dernier à Buéa par le soldat camerounais et chef du village de Bwassa, Ikome John alias "Moja", Antoinette Kongnso a donné naissance à un petit garçon alors qu'elle était en détention à la prison centrale de Buéa.

Il faut souligner qu'après avoir kidnappé le Fon de Babanki, No Pity a exigé la libération de sa mère.

En effet, le Fon de Babanki est détenu dans un lieu secret depuis plus d’un an par les séparatistes. Depuis lors, personne ne sait où se trouve le chef traditionnel Uiyuoh Nelson Sheteh, ou même Il avait été a été enlevé par des hommes armés. C’est une proposition qui a étonné plus d’un puis que la femme du Général No Pity est également détenue par les autorités.

NOSO: DES AMBAZONIENS PROPOSENT 20 MILLIONS POUR LA TETE DE 'FIELD MARSHALL'

C'est une véritable guerre que se mènent les leaders sécessionnistes d'Ambazonie depuis quelques semaines déjà. Après l'assassinat du chef de guerre "King Commando" de Momo, c'est au tour de "Field Marshall" de Lebialem d'être dans la ligne de mire des groupes opposés.

En effet, dans un communiqué rendu publique par Capo Daniel, vice-ministre de la défense de "Ambazonia defense forcee" (ADF), l'on apprend qu'une prime de 20 millions de FCFA à quiconque livrera Olivier Leke communément connu sous le nom de "Field Marshall" de Lebialem mort ou vif. Ce dernier est le frère cadet Chris Anu.

Cette même annonce avait été faite sur "King Commando" de Momo quelques jours avant son assassinat dans des conditions qui n'ont toujours pas été élucidées.

Il faut souligner que, selon les confidences de Junior Zogo, "Field Marshall" et "NO PITY" sont soupçonnés d'être de mèche avec des dignitaires de l'armée camerounaise.