Actualités of Tuesday, 17 June 2025

Source: www.camerounweb.com

URGENT: la décapitation du MRC en marche, des manœuvres très graves en préparation

Des sources proches du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) affirment avoir découvert ce qu'elles qualifient de "manœuvres graves" visant à compromettre le parti d'opposition dans la région de l'Ouest. Ces allégations, relayées par "Le TGV de l'info", font état d'un supposé plan impliquant des forces de sécurité et des civils.


Selon les informations rapportées par cette source, le Commandant de Brigade de Gendarmerie des Hauts-Plateaux à Baham aurait demandé aux conducteurs de moto-taxi de la ville de "s'organiser pour aller attaquer la résidence du préfet".
D'après ces allégations, un scénario précis aurait été élaboré : les forces de l'ordre interviendraient ensuite avec des renforts venus de Bafoussam, et les manifestants seraient censés se défendre "avec des jets de pierres en criant au Préfet : 'rentrez chez vous'".

L'objectif présumé de cette opération serait de faire croire que "ces manifestants sont les militants du MRC qui exécutent les projets insurrectionnels ourdis lors du meeting du 31 mai 2025, à Paris", selon les sources du parti d'opposition.
Ces mêmes sources affirment que cette stratégie viserait également à "mettre en évidence le caractère tribal du MRC", en exploitant les tensions régionales dans l'Ouest du Cameroun.

Selon les informations relayées, ce plan ne se limiterait pas à Baham mais "devrait s'étendre sur tout le territoire national". Les sources du MRC y voient une tentative du RDPC, le parti au pouvoir, de "discréditer ou éliminer le MRC et le professeur Kamto du jeu électoral en cours".
Le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, est directement visé par ces accusations. Il est présenté par ces sources comme étant "à la tête de cette aile fasciste du RDPC".

Ces allégations interviennent dans un contexte de tensions politiques croissantes à l'approche de l'élection présidentielle d'octobre 2025. Le meeting organisé par Maurice Kamto le 31 mai à Paris continue de susciter des polémiques et des interprétations contradictoires.
Les sources du MRC interrogent : "Devrait-on utiliser les civils pour les manœuvres militaires ?" et appellent leurs sympathisants à "rester éveillés et vigilants à tout moment et en toutes circonstances".

À l'heure actuelle, ni les autorités administratives de l'Ouest, ni les forces de sécurité concernées, ni le ministère de l'Administration territoriale n'ont réagi à ces allégations.

Ces accusations graves, si elles étaient avérées, constitueraient une manipulation des institutions et des forces de sécurité à des fins politiques, pratique contraire aux principes démocratiques.