Sous oxygène et méconnaissable, le patron de la Société Nationale des Hydrocarbures a regagné Yaoundé vendredi dans un état critique après une longue hospitalisation à l'étranger. Pendant ce temps, son épouse aurait pris les commandes de l'entreprise, provoquant un profond désordre institutionnel au sein de ce pilier de l'économie camerounaise.





Après une longue absence, l'Administrateur Directeur Général de la Société Nationale des Hydrocarbures ,Adolphe Moudiki a été contraint de regagner Yaoundé ce, malgré son état de santé dont les signaux sont au rouge.

Les passagers du vol Air France de Vendredi dernier ont vécu un spectacle désolant et pitoyable,lors de leur embarquement. Le décollage du vol à destination du Cameroun a connu un retard de 2h d'horloge du fait d'un passager très spécial. C'était, selon nos sources, une véritable curiosité. Il fallait de ce fait procéder aux formalités et prendre toutes les dispositions pour s'assurer du voyage du gros malade Adolphe Moudiki compte tenu de son état; afin qu'il puisse effectuer le voyage sans surprise désagréable. De ce fait près d'une dizaine de personnes étaient à son chevet, dont : le corps médical, quatre éléments chargés de sa sécurité, deux cuisinières etc.

Très amaigri, méconnaissable, et sous oxygène, c'est une loque qui a du moins regagné Yaoundé; certainement, conseillé par ses médecins occidentaux qui n'ont plus jugé utile de le garder. Les carottes seraient cuites, pour cet homme qui n'est que l'ombre de lui-même et faut-il le rappeler que c'est depuis des années qu'il séjourne entre des hôpitaux. Malheureusement aucun changement sur son suivi médical et par ailleurs le désespoir s'est plutôt installé parmi les membres de sa famille qui ne croient plus au miracle Divin. Une situation qui a carrément chamboulé le fonctionnement de la SHN où sa femme par un coup de force a pris les rênes de la société en y mettant sur pied un fonctionnement aux antipodes.

La SNH est complètement en lambeaux car mme Nathalie Moudiki dicte sa loi. Tout est sens dessus dessous, au point de mettre sous le boisseau le conseil d'administration qui n'est que de nom. L'épouse de Adolphe Moudiki en véritable baguareuse signe des nominations et décide de tout, et usant de fait la signature scannée de son mari. Tout se passe sous le regard impuissant du chef de l'État Paul Biya, lui même dans une situation pratiquement similaire à celle de Moudiki.



Paul Chouta