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Actualités of Thursday, 13 July 2017

Source: cameroonweb.com

[URGENT]: André Blaise Essama interpellé ce matin

L'activiste camerounais André Blaise Essama avec la tête de la statue du général Leclerc L'activiste camerounais André Blaise Essama avec la tête de la statue du général Leclerc

L’activiste et nationaliste camerounais que la police considère comme un « déséquilibré », que la justice considère comme un « vandale » et qu’on présente comme « le fou », a été interpellé ce matin.

André Blaise Essama voulait décapiter encore une nouvelle fois la statue du général Leclerc de Hauteclocque quand la police l'a arrêté. Ce monument qui se tenait fièrement sur la place du Gouvernement, à Douala, avait été réhabilité hier par les amis de la France qui veulent célébrer demain 14 juillet l’indépendance de la France.

Tôt dans la journée, l’activiste avait lui-même posté le message de son interpellation sur les réseaux sociaux.

Et il dit être très en colère contre le délégué du gouvernement de la communauté urbaine de Douala parce que ce dernier aurait acheté une nouvelle tête pour la placer à la statue du général du Leclerc afin de fêter l’indépendance de la France à l'ambassade auprès de ses grands amis Français.

Les démêlés d’André Blaise Essama avec la justice et la police camerounaises ne sont pas nouveaux. Le 25 février 2008, il avait été arrêté lors d’une demande d’audience à la présidence et sera libéré le 20 mars 2008, sur intervention de monseigneur Tonyè Bakot, ex-archevêque de Yaoundé.



L’activiste a fait environ 8 séjours en prison, une quarantaine de passages dans les Cellules des commissariats à Yaoundé et Douala, 4 séjours au cabanon dès l'hôpitaux Jamot de Yaoundé et Laquintinie de Douala.



En juillet 2016, André Blaise Essama a été condamné à six mois de prison ferme et à 2 millions de F CFA d’amende. Il était accusé de « destruction de bien public », après avoir déboulonné et décapité la statue du général Leclerc.



Plus connu sous les noms de « Ben Laden », «Obama», et parfois considéré à tort de « déficient mental », il a détruit « une cinquantaine de plaques signalétiques portant des noms à consonance française ».



André Blaise Essama, activiste politique, par ailleurs informaticien et blogueur Internationalement reconnu par le "Committee to Protect Journalists", représente au Cameroun, l’espoir de sa génération.