Infos Business of Tuesday, 17 July 2018
Source: investiraucameroun.com
Le 13 juillet 2018 à Douala, la capitale économique camerounaise, Thomas Ngué Bissa, le Coordonnateur national du Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (PIDMA), financé à hauteur de 50 milliards de francs Cfa par la Banque mondiale, a procédé à la signature de trois nouvelles conventions de partenariat avec des établissements de microfinance (EMF).
Par le biais de ces conventions, la Caisse d’épargne et de crédit de la solidarité (Cepac), la Financière d’épargne et de crédit (Figec SA) et la Mutengene Savings and Loans Cooperative Society (MSLCS LTD), intègrent le portefeuille des partenaires financiers de ce projet destiné à booster la production du manioc, du sorgho et du maïs au Cameroun, en vue d’approvisionner les agro-industries locales.
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«Ces conventions-cadres vont permettre à brève échéance de boucler le financement de quatre sous-projets productifs des coopératives, à raison de deux sous-projets dans la filière maïs et deux dans la filière manioc. Nous avons les assurances, en signant ces conventions avec les EMF, que le nombre de sous-projets effectivement financés et mis en place par le PIDMA va augmenter.», a déclaré Thomas Ngué Bissa.
Concrètement, souligne une source interne à la coordination du PIDMA, la signature de ces nouvelles conventions devrait, à brève échéance, porter à 23 le nombre de plans d’affaires financés, grâce au concours des partenaires financiers qui sont aujourd’hui au nombre de neuf. Il s’agit de cinq banques (Bicec, Société générale, Afriland First Bank, Ecobank, Banque camerounaise des PME), et de quatre établissements de microfinance (Renaprov Finances, Cepac, Figec SA et la Mutengene Savings and Loans Cooperative).
Pour rappel, selon le schéma à coûts et risques partagés, entré en application en mai 2018, le plan d’affaires d’une coopérative est dit financé par le PIDMA lorsqu’il mobilise «au moins 10% de contribution de la coopérative, au moins 20% de crédit de l’institution financière partenaire (IFP) et au plus 70% de subvention du PIDMA».
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Le crédit des IFP porte sur le différentiel à couvrir après la contribution des coopératives, qui sont de véritables entreprises agricoles disposant de business plan bancables, apprêtés avec l’accompagnement des experts du PIDMA.