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Actualités of Wednesday, 10 October 2018

Source: camer.be

Tribunal Militaire: les plaintes contre Kamto s’accumulent

Une deuxième plainte a été enrégistrée contre Maurice Kamto Une deuxième plainte a été enrégistrée contre Maurice Kamto

D’après la quintessence d’une plainte dont nous avons réussi à lire, le candidat du MRC en attente de proclamation des résultats du scrutin du 7 Octobre 2018 est accusé d’appel à l’insurrection.

Le plaignant principal étant la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme, la Démocratie et la Gouvernance (LICAM-DH), affirmera à notre reporter avoir terminé la rédaction hier (09 Octobre 2018), le paraphe qui se fera aujourd’hui (10 Octobre 2018) par Son Président FOE AMOUGOU Gérôme et le dépôt avant 12heures (heure locale).

A la suite d’une première déjà déposée au tribunal militaire par KOULOU ENGOULOU de l’Observatoire du Développement Sociétal, le Président du MRC voit ainsi ses propos jugés excessifs faire l’objet d’une agitation d’une frange de citoyen.

Mais par contre dans le camp du MRC, la sérénité semble de mise et rien ne viendra perturber l’objectif final qui est de démontrer que le vote des camerounais sera défendu jusqu’à la dernière énergie.

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D’après Maurice Kamto s’exprimant dans le journal Français Libération, il n’a pas été question d’inciter à l’insurrection car les propos ainsi tenus se sont fait sur la base d’informations fiables déjà rassemblées ainsi que des procès-verbaux en sa possession. Pour terminer et à ceux qui estime que le leader du MRC a incité à la rébellion, il répondra, toujours dans le même journal, que :
« Relisez ma déclaration: je n’ai jamais incité à l’insurrection. J’ai parlé de «changement dans la paix», j’ai offert des garanties d’immunité au président sortant. Nous allons pacifiquement mais fermement défendre les résultats que nous avons compilés.

Mais la légalité ne vaut que si les lois sont justes. Cessons de croire que les institutions bancales de ce pays sont crédibles. En 2014, le régime a fait passer une loi, qui sous couvert d’antiterrorisme limite en réalité toute liberté d’expression et de manifestation. J’ai été l’un des premiers à combattre cette loi liberticide. Il y a aussi des lois qui maintiennent dans la servitude ».
Nul doute que les prochaines heures s’avèrent à grand rebondissement.