Traque des prêtres en zones anglophones: 26 victimes déjà enrégistrées

Au moins, 26 prêtres catholiques ont été abattus, blessés, molestés ou forcés de fuir leurs paroisses par l'armée camerounaise depuis que les revendications des anglophones ont tourné en un conflit armé.

Le père Innocent Okeke, un prêtre du diocèse d'Awka dans l'état d'Anambra au Nigeria, détaché au diocèse de Mamfe qui est maintenant curé de la paroisse Holy Name of Jesus, Ossing au sud-ouest du Cameroun a été déshabillé par des soldats.
Les témoins disent que l'homme de Dieu a été arrêté devant l'église vers 7h du matin après la messe du matin le vendredi 6 juillet 2018 et emmené avec d'autres personnes arrêtées à Mamfe dans un camion militaire. Des sources au sein de l'armée disent que le prêtre n'a été libéré qu'après une intervention difficile de l'évêque, Monseigneur Andrew Nkea.

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Une autre source a également confirmé qu'un autre prêtre assassiné brutalement le vendredi 14 juillet 2018 a été abattu par l'armée camerounaise. Des sources affirment que des balles correspondant à l'armée camerounaise ont été retirées du prêtre. Rev Fr. Alexander Sob Nougi, curé de la paroisse de Bomaka et ancien secrétaire à l'éducation de Buea, a été tué par les militaires à Muyuka, ont déclaré les habitants.

Le mercredi 19 juillet 2018, l'armée aurait également harcelé les habitants d'Okoyong, pourchassant ceux qui se sont réfugiés dans la maison paroissiale. La surveillance révèle que des soldats ont fait irruption dans les chambres des prêtres, à la recherche d'hommes aptes au massacre. Prêtre paroissial de la paroisse Saint-Pierre-et-Paul d'Okoyong, père Gilbert Aurore, qui vit avec le père. Eustace Nkem, aumônier du QRC, un collège de filles et le père Cornelius Jingwa, directeur de l'école d'agriculture tropicale de l'université catholique de Bachuo Ntai ont été absents au moment de l'invasion.

La situation est épouvantable à Lebialem, ont affirmé dit des fidèles catholiques. Le curé de la paroisse de Fotabong, fr. Cyprain Bayen a été transféré à Mamfe, recteur du petit séminaire Fotabong, le père Eugen Ngalim, et tous les séminaristes ont été transférés au petit séminaire St Aloysius à Kitiwum - Kumbo, le curé de Fontem. Ignace Agure et le Curé, p. Ronald Eyong.

Ailleurs, les prêtres de la paroisse de Kajifu dans la sous-division d'Akwaya, le père Gatien Ndongo est déplacé à Mamfe et toute la paroisse est déserte. Fr. Le prêtre Kennedy Akwo de Mbeme et le père Blaise Njikang, vicaire de Mbeme, ont tous déménagé à Mamfe. D'autres prêtres de la paroisse grandement affectés par la crise incluent: le père Jude Nyuykighan de Ntale, le père Paul Dinyuy et le curé don Jonathan Enoh de Nguti, p. Tibère Vuni de Kembong, p. Cornelius Nkwellebong de Besali, Linus Onah de Kokubuma tous les prêtres du diocèse de Mamfe ont fui leurs paroisses.

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Br. Stephen Awungia a également été retiré du petit séminaire St John XXIII à Fotabong et réaffecté à Ekok pour mettre fin à l'année pastorale. Un autre frère, Neville Medard a également été transféré à la paroisse de Banya pour terminer l'année. Fr. Raphael Ebune Ndode de Konye, p. Julius Kukuru de Bekora, Emmanuel Ndode de Kwakwa dans le diocèse de Kumba ont tous fui leurs paroisses. Tout récemment, le père Jude Tar, un ancien abbé du monastère cistercien de Mbengwi, qui sert maintenant de curé à la paroisse de Njinikom, a été blessé à la jambe par une balle militaire égarée.

Fr. Peter Paul Ibeagha, un prêtre nigérian servant comme secrétaire d'éducation catholique pour le diocèse de Mamfe a été parmi les premiers prêtres à être attaqués. Il a été attaqué par des soldats juste en face de la cathédrale St. Joesph, le siège du Mamfe. Les prêtres dans de nombreuses autres paroisses, y compris ceux de Muyenge, Muyuka, Momo et des parties de Boyo, ont tous fui.

Tous ces actes, y compris le meurtre brutal de l'apôtre Isaac Attoh, un pasteur ghanéen, ont été épinglés avec autorité et indéniablement sur l'armée camerounaise. Cependant, un prêtre a également été attaqué et capturé par des combattants séparatistes. Fr. Williams Niba, prêtre de la paroisse et directeur du collège de St Bedes, Ashing - Kom, a été emmené hors de la messe du matin par un groupe dit être des combattants de l'Indépendance mais a été par la suite rendu indemne. Le Cameroun est impliqué dans un conflit armé avec les sécessionnistes exigeant la restauration de l'ancien Cameroun britannique.