Il s’agit d’un homme, du nom de Victor Nwogu, qui s'exprime. « C'est avec une profonde douleur et le cœur lourd que j'écris ceci », avance-t-il.

Ma sœur aînée bien-aimée a perdu la vie, non pas à cause d’une maladie, ni à cause d’un accident, mais à cause de la cruauté de la violence conjugale. Pendant longtemps, son mari, James Ogbu, l’a soumise à des brimades incessantes, à des violences physiques et émotionnelles. Elle souffrait en silence, essayant de protéger son foyer et ses enfants.

Mais récemment, après un autre épisode de violence, elle est tombée gravement malade : elle a vomi et ses selles étaient du sang. Au lieu de l'aider, James l'a abandonnée sans pitié avec les enfants et s'est enfui.

Laissée seule sans soins, c'est un voisin bienveillant qui l'a emmenée d'urgence à l'hôpital. À ce moment-là, elle était déjà trop faible pour lutter pour sa vie.

Malgré tous mes efforts, ma sœur est décédée, laissant derrière elle deux enfants tendres et innocents qui doivent désormais faire face à un avenir sans l’amour de leur mère. Son histoire ne doit pas se terminer dans le silence.

La violence domestique est un crime. Le mariage n’est jamais une autorisation pour maltraiter. Nous demandons justice. James Ogbu doit être tenu responsable de la vie qu’il a détruite. Nous exigeons que les autorités agissent rapidement afin que la mort de ma sœur ne soit pas vaine.