Au moins 7 maisons ont été réduites en cendres ce vendredi 17 octobre 2025 à Douala au quartier Bonadibong.
D'après certaines sources sur le terrain, la sources de cet incendie n'est pas encore connue. Cependant, certains font un lien entre cet incendie et les récentes répressions exercées par la gendarmerie nationale contre les soutiens de l'ancien ministre Issa Tchiroma Bakary.
Depuis le dimanche 12 octobre qui a été le jour où les Camerounais et les Camerounaises sont passés aux urnes, des mouvements d'humeur ont commencé par se faire voir sur l'étendue du territoire. Des hommes et femmes, parfois placés à des postes de grande responsabilité, ont d'abord essayé de frauder.
Des bulletins préparés depuis la maison ont été aperçus ici et là, avec un candidat déjà voté et une tentative de glisser ces bulletins fantômes dans les urnes pour fausser le résultat correct, celui que seul le peuple est normalement censé rendre à travers son choix.
Certains électeurs ont été empêchés d'accomplir leur droit et devoir qui est de voter pour celui ou celle qui les a convaincus lors de la campagne électorale. Le vote arrivé à terme, c'est au niveau du décompte que d'autres tentatives de triche ont encore été détectées.
Puis, la production de faux procès-verbaux, autant de situations anticonstitutionnelles qui ont amené la population à se décider. « Nous devons protéger nos voix, le régime essaie de faire ce qu'il a fait en 2018 et nous n'allons pas l'accepter. Issa Tchiroma Bakary a gagné l'élection d'après ce que nous voyons, qu'il en soit ainsi et soit notre nouveau présent », confie un des manifestants qui a été interrogé.
Par exemple, la tension ne faiblit pas à Bonamoussadi (Douala) entre les populations et les forces de sécurité. Des jets de cailloux et de gaz lacrymogènes ont lieu.