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Actualités of Tuesday, 15 November 2022

Source: www.camerounweb.com

Torture inhumaine : une Camerounaise violentée en Guinée, la vidéo irrite les compatriotes

Maltraitance des Camerounais à l'extérieur Maltraitance des Camerounais à l'extérieur

Les médias camerounais et d’ailleurs ont commencé par dénoncer depuis un moment la maltraitance et l’expulsion désordonnée infligées aux Camerounais qui vivent en Guinée Equatoriale. Ce sont des images que personne n’aime voir qui sont relayées sur les chaînes de télévision et les différents réseaux sociaux.

La rédaction de CamerounWeb a mis la main sur une énième vidéo d’une jeune femme camerounaise qui est très clairement malmenée par les hommes habillés.

Ces derniers tentaient, avec l’usage de la force excessive, de l’emmener dans une voiture qu’ils ont conduit pour arriver sur les lieux, sous le regard des passants ainsi que des habitants du quartier dans lequel les faits se déroulent.

Le lanceur d’alerte camerounais N’zui Manto n’est pas content de tomber sur ces images où on traite l’être humain comme un animal.

Il a publié sur sa page Facebook ces dernières que « voici comment sont traitées les femmes camerounaises par la milice du dictateur Obiang Nguema en Guinée Equatoriale lors des expulsions ».

L’homme indique que « des femmes ont été battues, violées, leurs biens saisis sous le regard complice de Yaoundé occupé à endormir le peuple avec le football ».

Les populations ne décolèrent pas : « Tous les Equato-Guinéens doivent être pourchassés au Cameroun. L’équilibre de la terreur fait régner la paix.

Révoltant ! Voilà le résultat de notre diplomatie somnolente un peu comme celui qui l’incarne.



Elles partent d'abord chercher quoi en Guinée ? Voilà ce qui arrive quand on pense que le Cameroun est un enfer et qu'il est bon d'aller ailleurs. L’eldorado.

Ici chez nous c'est le contraire, ce sont les étrangers qui nous parlent fort ici au Cameroun, regardez.

Ils ont la chance que les Camerounais ne soient pas des xénophobes. Nous sommes bien éduqués et nous savons vivre avec les étrangers comme ci ils étaient nos propres frères (…) ».