Vous-êtes ici: AccueilActualités2024 03 14Article 761012

Actualités of Thursday, 14 March 2024

Source: www.camerounweb.com

Titus Edzoa déclenche une nouvelle guerre au Cameroun : Jeune Afrique fait des révélations

Titus Edzoa déclenche une nouvelle guerre  au Cameroun Titus Edzoa déclenche une nouvelle guerre au Cameroun

L'ancien secrétaire général à la présidence de la République du Cameroun, Titus Edzoa, a récemment ravivé les débats politiques en proposant la mise en place d'une transition politique dans le pays. Cette prise de position audacieuse a déclenché une série de réactions, à la fois au sein de l'opposition et du gouvernement.

Les propos de Titus Edzoa, âgé de 79 ans et autrefois proche de Paul Biya, ont été diffusés lors d'une interview accordée à RFI le 12 mars. Il s'est déclaré prêt à diriger une transition politique, mais sans révéler l'identité des personnes qui l'auraient sollicité pour cette mission.

Ces déclarations interviennent dans un contexte de vifs débats au Cameroun autour de la perspective d'une transition politique. Certains acteurs politiques, comme Olivier Bilé, proposent la formation d'un gouvernement d'union nationale plutôt que la tenue de l'élection présidentielle prévue en 2025, afin de réformer les institutions du pays.

Cette proposition divise l'opposition camerounaise en deux factions distinctes : l'Alliance pour une transition politique (ATP) et l'Alliance politique pour le changement (APC). Alors que l'APC, dirigée par Jean-Michel Nintcheu, soutient la candidature de Maurice Kamto à la prochaine élection présidentielle, l'ATP se montre favorable à l'idée d'une transition politique et rejette la candidature de Titus Edzoa.

Dans une déclaration, Olivier Bilé a affirmé que Titus Edzoa "ne représente rien sur le plan politique" et qu'il n'avait jamais été contacté par l'ATP. Pourtant, l'ancien secrétaire général de la présidence a exprimé son soutien à l'idée d'une transition politique, critiquant vivement la situation actuelle du pays.

Les réactions du gouvernement camerounais ne se sont pas fait attendre. Le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a averti que toute tentative de créer une activité sous le nom de l'ATP ou de l'APC serait considérée comme un "casus belli". De son côté, le porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, a rejeté catégoriquement l'idée d'une transition politique, affirmant que les institutions fonctionnent correctement et que la question est "absolument inopportune".

Cette controverse, relayée par Jeune Afrique, met en lumière les divisions politiques et les tensions croissantes au Cameroun. La profondeur de l'analyse fournie par Jeune Afrique permet de mieux comprendre les enjeux politiques en jeu et l'impact de cette nouvelle donne sur la scène politique camerounaise.