Actualités of Tuesday, 10 June 2025

Source: www.camerounweb.com

Terrains et plusieurs millions: Saint Désir Atango tente de corrompre sa fille Alida

Saint Desir Atango et ses filles Saint Desir Atango et ses filles

Pour avoir dénoncé son père qui l'a violait régulièrement, la jeune maman est privée de liberté, loin de son nourrisson de 8 mois nourrit au sein.

Une source proche de la famille Atangana dévoile des tentatives d'intimidation de cette fille qui a dénoncé son père.

"Alida Atangana, la fille de Saint Desir Atango a dormi en cellule à la Compagnie de Gendarmerie de Mfou. L'affaire troublante mêlant abus présumé, influence et intimidation secoue actuellement les Camerounais. Au cœur du scandale : Alida Atangana, mère d’un nourrisson de huit mois, qui a osé dénoncer les actes dépravés présumés de son père Saint Désir Atango, un acteur bien connu de la scène culturelle nationale. Elle s'est également ouverte à la journaliste Cathy Yogo dans les colonnes du Quotidien Le Jour. Son courage, toutefois, semble se heurter à un système opaque et brutal.

Convoquée mercredi 4 juin à la légion de gendarmerie du Centre pour une confrontation avec son père et sa sœur aînée. " A la fin de la confrontation, son papa lui a demandée de retirer sa plainte. Après quoi il lui donnera de l'argent du terrain qu'il est entrain de vendre", nous a rapporté la maman. Après ladite confrontation, l'enquêteur a demandé à Alida de se représenter le lendemain dès 7h à la Gendarmerie. Elle partira pour le parquet de Mfou dans la même voiture que son père et sa sœur. Cette dernière portant son bébé d'un mois. Le but ici étant que les trois soient entendus par le procureur de la République.

Alida, la paingnante n’a finalement pas été présentée au procureur de la République. Pire encore, elle a été placée en garde à vue avec sa sœur et le bébé d'un mois de cette dernière. Pendant que leur père, présenté comme leur bourreau, était gardé à vue séparément. Un enfermement prolongé qui pourrait durer jusqu’au lundi, en raison du long week-end dû à la fête du mouton, prolongeant ainsi leur privation de liberté.
Bedzissa Léonie, la mère de la jeune femme témoigne, la voix tremblante :
« Nous avions déposé une plainte formelle mercredi à la Légion de Gendarmerie du Centre, mais elle semble avoir disparu du dossier comme par enchantement. Hier, jeudi, après la convocation, deux gendarmes ont embarqué mes filles et leur père. Nous avons passé la journée entière à attendre. Puis, ils les ont ramenés en cellule, cette fois sans motif, faute de plainte. Elle est dans la même cellule que sa sœur aînée. »

Le témoignage est glaçant. La mère poursuit:

« Alida est exténuée. Elle est toute pâle. Elle n’a pas dormi. Elle a laissé son bébé à la maison le matin, pensant rentrer dans quelques heures. Maintenant, elle est gardée à vue. »

Intimidation

Dans l’ombre, des pressions s’exerceraient. D’après les informations reçues par la maman, la plaignante et sa famille subiraient des menaces directes, visant à les contraindre à retirer leur plainte. Le présumé agresseur, loin de tout scrupule, aurait même proposé de l’argent, issu de la vente d’un terrain, pour faire taire l’affaire.

Un extrait de conversation entre Alida et sa sœur, récemment intercepté par la maman, confirme ces intimidations. La sœur tente de la convaincre de se rétracter afin de « sauver la famille ».

Dépitée et également anéantie la maman des deux filles crient Justice. " J’aime mes enfants et je souhaite de tout mon cœur qu'elles sortent de tout ce tourbillon. Aidez-moi pardons», supplie la maman en larmes".