Actualités of Tuesday, 12 August 2025
Source: www.camerounweb.com
Plusieurs acteurs sur les réseaux sociaux, qu’ils soient au pays ou à l’étranger, luttent pour que tout le monde dans le pays ait un avenir assuré. Les derniers évènements liés à l’élection présidentielle d’octobre prochain réconfortent les activistes dans leur croyance : il faut un changement au Cameroun.
Cela passe par des dénonciations, des lancements d’alerte pour montrer aux citoyens ce qu’il y a lieu de faire, des avertissements sur ce qu’il ne faut surtout pas faire, des révélations et des enquêtes pour montrer la mauvaise gestion faite du pays par les dirigeants, la solidarité entre les fils et filles d’un même territoire, etc. Mais visiblement, tout ceci ne suffit pas, ce qui est assez déplorable, tonne Jorel Zang.
L’activiste, un des hommes assez suivis et puissants en la matière, dans une de ses sorties sur les réseaux sociaux, écrit : « À l’avenir, réfléchissez bien avant d’acheter (se mêler, ndlr) le problème d’un Camerounais ». Pourquoi le dit-il ? Pour la volteface souvent trop remarquée, laissant le défenseur dans une situation de honte et d’incapacité.
« Vous allez porter le problème du Camerounais sur votre tête et après, c’est vous qui aurez honte car le même Camerounais que vous voudrez défendre ira plutôt se courber devant son geôlier », fait-il savoir.
Il a compris cela avec l’affaire de la dame de l’hôpital Laquintinie à Douala. C’est celle là-même qui avait accusé ledit hôpital d’avoir cramé son nourrisson dans la couveuse. L’affaire avait fait beaucoup de bruit sur la toile car tous les Camerounais avaient dénoncé la pratique inacceptable.
Mais à la surprise générale et de façon inexplicable, la même femme s’est dédite quelques jours plus tard, ayant jusqu’à remercier le chef de l’État, Paul Biya. « Depuis, je cherche le rapport avec Paul Biya », mais Jorel Jacques ne le trouve toujours pas.
C’est ce jour que « j’ai compris qu’il faut attendre un temps avant de dénoncer l’affaire des Camerounais car les mêmes demain vont te faire avoir honte », termine-t-il. Le membre de la diaspora appelle ses homologues par ce fait à rester en retrait et à réfléchir par deux fois avant de prendre la défense de leurs compatriotes.