Vous-êtes ici: AccueilActualités2022 06 16Article 665618

Actualités of Thursday, 16 June 2022

Source: www.camerounweb.com

Tentative d’assassinat de Sylvain Mvondo : la piste d’un règlement de compte au sein du RDPC dévoilée

Un brouille au sein de la section RDPC du Dja et Lobo serait à l’origine Un brouille au sein de la section RDPC du Dja et Lobo serait à l’origine


• L’agression de Sylvain Mvondo serait un règlement de compte

• Un brouille au sein de la section RDPC du Dja et Lobo serait à l’origine

• Boris Bertolt déballe une analyse


Jean Sylvain Mvondo est entre la vie et la mort. Le fonctionnaire milliardaire a été attaqué par des individus non encore identifiés. De nouvelles révélations font état de ce qu’il s’agirait d’un règlement de compte au sein de la section RDPC du Dja et Lobo.

« C’est une thèse qui découlerait du fait que les 8 agresseurs de Jean Sylvain Mvondo, directeur de la programmation et des investissements publics au MINEPAT auraient indiqué pendant leur opération devant femme et enfants que leur violence était liée à son entrée en politique où il vient d’être élu président de la section RDPC du Dja et Lobo », a écrit Boris Bertolt.

« Cette thèse est battue en brèche par le conseiller régional du sud Owoutou Papy qui affirme: “N’importe quoi, je suis curieux de savoir quel est le poids politique de M. Mvondo Jean Sylvain dans le Dja et Lobo. Je suis sidéré de lire que ce Monsieur peut mourir pour Paul Biya dépuis quand?” Owoutou Papy semble donc écarter la piste d’un règlement de compte au sein du RDPC. Les enquêtes ont commencé et l’épouse de Jean Sylvain Mvondo aurait été déjà auditionné », indique notre source.

Selon Bertolt, certaines sources évoquent la piste des militaires comme auteurs de l’agression pendant 5h de Jean Sylvain Mvondo. Mais une question taraude les esprits, la piste du RDPC n’aurait-elle pas été évoqué pendant l’agression pour brouiller les pistes, mettre les enquêteurs sur une fausse piste et permettre aux commanditaires de gagner du temps pour maquiller le crime ?, se demande le journaliste politologue.