Actualités of Tuesday, 12 August 2025

Source: www.camerounweb.com

Temps durs au Cameroun : un militaire tué par un policier dans une embrouille

Carnet noir Carnet noir

Carnet noir, un corps habillé décède par la faute d’un autre corps habillé. C’est la terrible histoire qui choque tout le monde dans le pays.

Dans cette période sensiblement dure, marquée par des violences et des désaccords d’ordre sociopolitique, les tensions sont au pic. Il suffit d’une moindre petite excuse pour que des situations dégénèrent.

À Bamenda, ville du pays, chef-lieu du département de la Mezam et de la région du Nord-Ouest, l’après-midi de la journée du lundi a été mortel.

Le militaire Kousyakbe a été abattu par un policier. Ce dernier qui avait son arme sur lui affirme avoir confondu le militaire à un des combattants séparatistes, ceux-là qu’on appelle communément les ambazoniens.

Une guerre foudroyante existe entre les deux camps (les forces armées camerounaises et les combattants séparatistes). 1 759 soldats ont été tués depuis le début de cette guerre jusqu’à aujourd’hui, la mort de Kousyakbe y incluse.

La crise anglophone, encore appelée la guerre d’Ambazonie, est un conflit armé qui a commencé depuis 2017 dans les deux régions anglophones que sont le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso).

Au début, elle était liée à la situation sociopolitique particulière de ces régions depuis la fin de l’année 2016. La crise était initialement basée sur des revendications corporatistes des avocats et des enseignants. Mais très vite, elle a tourné au vinaigre et cela en raison des réponses jugées insuffisantes du gouvernement, du refus d’’ouvrir un débat sur le retour au fédéralisme et de nombreuses violations des droits humains par les forces de sécurité dans les zones susmentionnées.