À un moment donné, lorsqu'il vivait encore en famille dans la capitale du pays, Jorel Jacques Zang était en quelque sorte très proche de Maurice Kamto, l'homme politique le plus en vue du pays jusqu'à ce que Issa Tchiroma Bakary ne retourne sa veste et ne devienne un opposant farouche du régime de Paul Biya. Il arrivait à l'activiste Zang de se rendre chez son aîné Kamto pour discuter avec lui, comme lui-même l'a déjà révélé. Seulement, il constate aujourd'hui, que le président du MRC n'est pas le seul homme résilient et vraiment digne de confiance.
L'activiste enchaîne des publications sur sa page Facebook. Dans l'une d'elle, il fait savoir que pour sa part, les boutiques et autres commerces doivent continuer à rester fermer.
Les restaurants et marchés pareil. « Les bars aussi doivent suivre le mouvement. Que chacun mange ses dents quand il a faim. Comme ça, chacun va sentir ça fort sur lui », souhaite-il.
En fait, se demande le membre de la diaspora, « pourquoi manifester même bruyamment alors qu'il y a des méthodes plus pacifiques et plus efficaces ? La solution est là : journées et villes mortes à tous les niveaux ».
Dans un autre post, Zang affirme : « En tout cas, je dois reconnaître que Tchiroma s'avère être plus coriace que tous les véritables opposants jusqu'ici que le régime a pu avoir. Même eux au palais, loin des réseaux sociaux, ils reconnaissent et savent aujourd'hui qu'il y a un piment qui assaisonne juste la sauce et un piment qui pimente bien la sauce ».
C'est pourquoi il tire son chapeau à celui qu'il appelle « président Tchiroma ». Aussi, il y a quelques heures, « je proposais que maintenant les journées et villes mortes doivent être l'étape suivante de notre lutte pour le changement. Il y a juste quelques minutes, le président Tchiroma vous invite à faire trois jours de villes mortes du 3 au 5 novembre 2025. Curieux non ? Un jour, vous allez me respecter dans ce pays ».
 
            
        


 
 








