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Actualités of Tuesday, 16 May 2017

Source: camer.be

Témoignages des Bamilékés victimes de xénophobie dans le Noun

Les Bamilékés sont poursuivis (Archives) Les Bamilékés sont poursuivis (Archives)

Ceci est un témoignage de ce qui se passe dans le NOUN, dans la république très paisible et stable du Cameroun. Dans les colonnes du " Messager du lundi 15 mai 2017".

Témoignages d'un Bamiliéké.

Nous avons même écouter des reportages à la radio d'Etat qu affirment qu'il n y a aucun problème à Kouoptamo. Malheureusement, ceux-là ne sont jamais allés voir ce qui s'y passe. Nous avons même sollicité ce média pour un droit de réponse. Depuis le 10 mai 2017, ce droit de réponse n'a pas été diffusé.

La réalité est que nous avons été chassés de nos propriétés à partir du mois de juillet 2016. Des personnes à la solde du nommé Mounsabé nous ont sommés de ne plus y remettre les pieds. Ils sont amarmés de machettes, de poignards, de gourdins et de fèches. Certains parmi nous ont été blessés. Des femmes ont été violées.

La situation n'a pas changé jusqu'à ce jour. Malgré toutes les démarches que nous avons entreprises aurpès des autorités administratives, traditionnelles, la justice et même les forces de l'ordre. Aucun parmi nous ne peut accéder à son propriétaire. Il y a des gens armés qui empêchent quiconque d'accéder à sa plantation où à son domicile. De plus en plus, ces gens mettent en feu à certaines maisons et revendent nos propriétés à d'autres personnes.


Qu'est ce qui s'est réellement passé?

C'est au mois d'août que près de 300 personnes armées et vêtues de tenues militaires sont arrivées dans nos champs et dans nos maisons. Ces personnes étaient conduites par le nommé Mounsabe qui a clairement dit que les Bamiléké doivent rentrer chez eux parce qu'il est temps pour les Bamoun de recupérer leur terres.

Nous avons fuit vers Bafoussam. Nous avons ensuite porté plainte aurpès du Sultan, dans les tribunaux de Foumbol et Bafoussam, nous avons également saisi le sous-préfet, le prefet et le gouverneur. Rien n'a changé malgré les assurances qui nous sont données.

Nous avons tenu à rencontrer le Sulta. Il nous a fait dire qu'il n'avait envoyé personnes chasser les Bamiliékés de Kouoptamo.