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Actualités of Friday, 22 July 2022

Source: www.camerounweb.com

Témoigne d’un Français co-auteur du massacre des femmes Bamileke (vidéo)

Les femmes avaient les seins coupés play videoLes femmes avaient les seins coupés

Max Bardet est militaire français (sergent-chef) et pilote d'hélicoptère. Il a travaillé au Cameroun entre 1962 et 1964 durant la répression sanglante et barbare des indépendantistes camerounais. Auteur du livre "Ok Cargo", il raconte comment les populations Bamileké ont été décimées par les forces françaises. Max Bardet durant ces opérations criminelle était censé voler sur le théâtre du drame pour empêcher les fuites des populations opprimées.

Aujourd’hui à la retraite, il relate les traitements inhumains réservés aux femmes durant ces périodes sombres sanglantes de l’histoire du Cameroun. Si les hommes sont abattus à coups de fusil, les femmes elle vivaient l’enfer. Les bourreaux recrutés généralement dans les autres colonies de la France prenaient plaisir en coupant les seins des femmes après avoir ouvert leur partie génitale à la machette. Elles sont ensuite abandonnées à sans soin jusqu’à la mort.

Emmanuel Macron qui prétend faire partie d’une génération qui n’a pas connue la colonisation entend faire revoir les relations entre l’Afrique et la France mais ses premiers laissent des doutes sur sa volonté de changement. En effet en 2020, le président français a publiquement soutenu la candidature du président octogénaire ivoirien Alassane Dramane Ouattara à un troisième mandat controversé. Pire, il s’est rendu au Tchad pour valider le coup d’Etat constitutionnel perpétré par Mahmat Idriss Deby à la mort de son père.

Selon des sources concordantes, la venue du président français s’inscrit dans le cadre des processus de préparation de l’après Biya. Le fils aîné du chef de l’Etat qui vise le fauteuil présidentiel a déjà été reçu en audience à l’Elysée selon les révélations de Jeune Afrique.

Le journal panafricain explique la nouvelle méthode de Paris. « « La constante de la politique française depuis la fin de la Françafrique semble être de faire confiance à celui qui est en place, à sa succession choisie, plutôt que de jouer la carte du renouveau et de la rupture, par peur de l’inconnu, la nouvelle femme ou le nouvel homme dont on ne connaît pas vraiment les objectifs. Au Cameroun comme ailleurs en Afrique », écrit Jeune Afrique.