Le départ en exil d’Issa Tchiroma, candidat malheureux à la présidentielle d’octobre 2025) entraine des conséquences fâcheuses pour certains collaborateurs du président Paul Biya. C’est le cas de l’actuel Délégué Général à la Sûreté Nationale (DGSN), Martin Mbarga Nguélé. Soupçonne d’être proche du leader du Front pour le salut national du Cameroun, abrégé en FSNC, le patron de la police nationale fait l’objet d’un harcèlement sans pareil de la part du ministre Secrétaire général à la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh. Ce dernier réclame sa démission et prépare déjà son remplaçant. Cette cavale vise également le tout puissant ministre de l’administration territoriale Paul Atanga Nji.



Dans son veste plan de remaniement, le Secrétaire Général de la présidence cible aussi la tête de la police, Victor Ndocky ambassadeur à Berlin et ancien cadre de la DGSN, est pressenti pour prendre les rênes.

Alors que l'attention se porte sur les possibles changements au gouvernement et au cabinet civil, Fernand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence de la République, étant sa stratégie de reconfiguration des appareils secrétaire. Selon les informations concordantes, il souhaite également le départ du Délégué Général à la Dûreté Nationale (DGSN), Martin Mbarga Nguélé et proposerait de le remplacer par Victor Ndocky l'actuel ambassadeur du Cameroun en Allemagne. Cette manœuvre, si elle aboutissait, placerait un fidèle du Secrétaire Général à la tête de l'une des institutions les plus sensibles du pays consolidant ainsi l'emprise de de ce dernier sur les lévriers sécuritaires intérieur.

Le choix de Victor Ndocky n'est pas anodin. Il incarne un profil à la fois technique et politique. Ancien secrétaire général de la DGSN, Ndocky connais parfaitement les rouages, les dossiers et les personnels de la police nationale. Cette expérience interne constitue un atout majeur pour qui souhaite reprendre en main l'institution. Depuis son poste ambassadeur en Allemagne. Il est resté dans le giron de l'administration présidentielle. Son rappel à Yaoundé pour un poste aussi stratégique signifierait une promotion de haute confiance, probablement négocier ou appuyer par Ngoh Ngoh lui-même.

Son grade de commissaire divisionnaire dans la police légitime son retour à la tête de la hiérarchie, offrant une couverture technique à une nomination éminemment politique. Sa nomination viserait à rafraîchir le leadership de la DGSN, et à y installer une direction plus aligné sur les visés du secrétaire général de la présidence.

Le souhait de voir partir Martin Mbarga Nguélé pourrait s'expliquer par la recherche d'un alignement total. Ngoh Ngoh dans sa logique de contrôle préférerai à la tête des institutions clés des personnalités donc la loyauté lui es directement acquise, ou du moins qui se doivent pas leur position qu'à son arbitrage coupée avec le projet de placé un fidèle au MINAT Philippe Mbarga Mboa, en remplacement de Paul Atanga-Nji cette nomination à la DGSN permettra de coordonnées étroitement l'action de la police nationale avec le gouvernement territoriales, les deux étant sous l'influence du même cercle présidentiel.