À quelques semaines de l’élection présidentielle d’octobre 2025, la scène politique camerounaise est secouée par une polémique inattendue : la subordination symbolique de SM Jacques Fame Ndongo II, chef traditionnel Bulu Est I, au ministre d’État, secrétaire général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. Cette situation, née d’une rencontre entre Ngoh Ngoh et une délégation de chefs traditionnels du Sud le 9 septembre, a déclenché une vague de critiques acerbes, certains y voyant une désacralisation de l’autorité traditionnelle, voire une instrumentalisation politique à la veille du scrutin.
Pourtant, dans un contexte où le président Paul Biya, intronisé « Nnom Ngui » (Chef des Chefs) du peuple Ekang, incarne une sacralité absolutiste à la fois divine, constitutionnelle et mystico-traditionnelle, cette allégeance de SM Jacques Fame Ndongo II à Ferdinand Ngoh Ngoh, perçu comme le « délégué » du président, s’inscrit dans une logique de fidélité institutionnelle et de respect hiérarchique. Mais cette interprétation ne convainc pas tous les observateurs : entre tradition réinventée et manœuvre électorale, où se situe la vérité ?
L’affaire révèle les tensions sous-jacentes entre modernité politique et héritage traditionnel, alors que le Cameroun s’apprête à vivre un scrutin sous haute surveillance. Une chose est sûre : cette polémique, loin d’être anodine, interroge sur l’équilibre des pouvoirs et la légitimité des symboles dans un pays où la chefferie traditionnelle reste un pilier social et politique.
Subordination de SM Jacques Fame Ndongo II au MINETAT/SGPR Ferdinand Ngoh Ngoh : insipidité ou docte traditionalo-(dé)sacralisé(e) ?
L’observation attentive et approfondie de la conjoncture politique camerounaise actuelle, à la veille de l’importante échéance électorale d’octobre 2025, livre une herméneutique communicationnelle turpide, avec des escalades dont le but avoué semble procéder tout autant de l’assénement des coups susceptibles d’affecter certains fidèles de S.E. Paul BIYA. L’épisode le plus spectaculaire qui découle de l'expectoration argutieuse, inexpérimentée et glaireuse y relative, est celui des critiques acerbes, depuis quelques jours, dirigées à l’endroit de SM Jacques FAME NDONGO II, Chef de Groupement Bulu Est I, à la suite de la concertation tenue entre le Ministre d’État, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Monsieur Ferdinand NGOH NGOH et la délégation des Chefs Traditionnels du Sud [mardi 09 septembre dernier à 15heures], dans le cadre des préparatifs de la Présidentielle 2025.
Le capital symbolique susceptible de découler des observations dénonçant la désacralisation voire la démystification de la chefferie traditionnelle à travers la subordination[ décoiffage] de SM Jacques FAME NDONGO II à M. Ferdinand NGOH NGOH, s’illustre par des débats empreints d’illogicité et d’absurdité. La subjectivation rationalo-circonstancielle agissante de SM Jacques FAME NDONGO II resté jusqu'à date équanime sur cette préoccupation prosaïque, délivre le serment d’obéissance, de loyauté et de fidélité au DÉLÉGANT [S.E. Paul BIYA], par l'entremise de Son Délégataire [M. Ferdinand NGOH NGOH]. Dans une perspective traditionaliste, le Président de la République M. Paul BIYA, intronisé Chef des Chefs [Nnom Ngui] du peuple Ekang, est détenteur d’une sacralité absolutiste et suprémaciste par essence divine, constitutionnelle et mystico-traditionnelle. A cet égard, SM Jacques FAME NDONGO II, sage et initié dans les rituels traditionnels camerounais, a opéré une véritable mise en adjectif de l’Autorité Présidentielle, divinement, constitutionnellement et mystico-traditionnellement établie dans une vénération ennoblie.
A la lumière de ce qui précède, il est exemplairement démontré que SM Jacques FAME NDONGO II, dans un contexte cérémoniel bien précis [allégeance et bénédictions ancestrales des Chefs Traditionnels du Sud à S.E. Paul BIYA] et une spatialité bureaucratico-présidentielle appropriée [le Secrétariat Général de la Présidence de la République qui sert de trait d’union et de courroie de transmission institutionnel] qui privilégient la sacralité du Chef Suprême Paul BIYA, a bâti le registre esthétique de la caractérisation immuable et permanente de Ce GARDIEN des pouvoirs mystico-traditionnels des peuples de la forêt, dans une systématicité qui lui confère clairvoyance, simplicité, probité et humilité à l’endroit du substitut instrumental du Nnom Ngui [son aspiration et sa sensibilité aux idéaux qu’incarne l’Homme du Renouveau ne souffrant d'aucun doute], M. Ferdinand NGOH NGOH, Son Délégataire efficace, certain et véritable.
En réalité, ces horrifiants détails sur une pseudo-désacralisation de l’Autorité Traditionnelle par SM Jacques FAME NDONGO II, n’est que la partie immergée de l’iceberg, adossée sur l’hérésie de la recherche inavouée d’anéantissement par des moyens occultes de S.E. Paul BIYA [selon ses détracteurs, le Roi n’est plus le Roi]. Il découle de ces lippes grimaçantes et trompeuses, une ambiguïté fortement dégradante, contraire à la réalité. Il est en effet important de martéler que S.E. Paul BIYA affiche fière allure, une autonomie physique et psychologique avec des perspectives d’avenir rassurantes pour le prochain septennat. En substance, Cette Phénoménologie Mythico-Sacrée qu'est Nnom Ngui et Ses Loyaux Lieutenants[ M. Ferdinand NGOH NGOH, SM Jacques FAME NDONGO II, etc.], restent et demeurent Sereins. Le MINETAT/SGPR n’est que ce Délégataire authentique du DÉLÉGANT Démocratico-Inamovible Paul BIYA , en charge de l'opérationnalisation des stratégies fédératrices et compétitives présidentielles, dans la construction d’un électorat de confiance généralisée et véritablement démocratique, de concert avec l’orientation idéologico-stratégique/tactique/opérationnelle de l'instance dirigeante du RDPC.
SM Dr Jean Cottin KOUMA.
Chef Traditionnel de 3e Degré.