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Actualités of Wednesday, 7 December 2022

Source: www.camerounweb.com

Stupéfaction à Yaoundé : la découverte d’un nourrisson abandonné créé le choc

Le bébé abandonné Le bébé abandonné

Le phénomène devient inquiétant et prend l’allure d’un véritable fléau qui ronge la société camerounaise. Malgré qu’il soit proscrit au Cameroun, l’abandon de bébés se multiplie au Cameroun.

Selon les informations, c’est le choc à Santa Maria, un quartier de Yaoundé, région du Centre du Cameroun après que les habitants ont trouvé un bébé abandonné ce matin.

Le bébé était bien habillé, enveloppé dans un carton et gardé près de la route. « Le bébé a immédiatement été emmené à l'hôpital par la police, qui est arrivé sur les lieux peu de temps », a révélé un témoin, repris par Mimi Mefo Info


« Il ne se passe plus un mois sans qu’on enregistre un cas de rejet de nouveau-né, soit dans un bac à ordures, en bordure de route ou dans une rigole. Et chose curieuse, les auteures de ces actes dont l’âge varie entre 16 et 20 ans, sont des jeunes élèves et étudiantes. Tenez-vous bien, certaines ne sont pas à leur première expérience. Lorsqu’elles sont dévoilées et mises aux arrêts, elles disent toujours que le garçon à l’origine de la grossesse a pris la poudre d’escampette. Voilà alors la jeune fille abandonnée à elle-même. Et si par malheur, ses parents ne sont pas nantis, alors le pire ne peut que se produire. Il arrive des moments où le bébé est retrouvé vivant, dans ce cas, il est remis au ministère des Affaires sociales qui se chargera de le confier à un orphelinat. Mais aussi, assez souvent, le nouveau-né est retrouvé sans vie.

La question, aujourd’hui, est de savoir pourquoi porter le fœtus pendant neuf mois, supporter les douleurs lors de l’accouchement, puis au lieu de s’occuper du nouveau-né, même en l’absence du garçon à l’origine de la grossesse, on fait souffrir l’être innocent issu de ses entrailles ? Cela laisse croire que les progrès réalisés en matière de contraception, n’ont pas mis fin à tous les drames individuels ou les situations complexes qui poussent des mères à poser de tels actes », expliquait www.afrik.com