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Actualités of Thursday, 5 May 2016

Source: cameroon-info.net

Stabilité sociale : Tchiroma incrimine les réseaux sociaux

Issa Tchiroma Bakary, Ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary, Ministre de la Communication

À l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse qui s’est célébrée hier,  le Ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, a dénoncé la mauvaise utilisation d’internet.

Dans les esprits se trouve encore, l’affaire Monique Koumatekel et bien d’autres qui ont défrayé la chronique, et  heurté les sensibilités des uns et des autres, suscitant la colère, et la critique de la gestion des hôpitaux publics. En plus de cela, des photos, vidéos et autres pullulent sur les réseaux sociaux. Parfois même, ces plateformes se transforment en de véritables rings qui deviennent le lieu de plusieurs violences verbales.

Aussi, Issa Tchiroma invite la presse dans la diffusion de l’information «au devoir de garder un œil sur son environnement sociétal, afin de se demander à chaque fois si toutes les bonnes informations sont diffusables».

Selon le Ministre de la Communication, «une nouvelle race de reporters, profitant du développement prodigieux de l’internet et des facilités qu’il offre pour la diffusion de l’information, se lancent à corps perdu dans une course au scoop, aux conséquences dévastatrices», lit-on dans Mutations du mercredi 4 mai 2016. Issa Tchiroma dénonce par cela le fait que les principes de base du journalisme à savoir la vérification et le recoupement d’une information issue de maintes sources sont généralement bafoués.

Par ailleurs, le MINCOM tire la sonnette d’alarme et met en garde les journalistes des réseaux sociaux: «à ces nouveaux reporters, je voudrais rappeler que l’outrage à la moralité publique, l’outrage public à la pudeur, la corruption des mœurs, la diffamation, les atteintes à l’honneur et à la considération des autres, le chantage, les dénonciations calomnieuses sont interdits par les lois de notre pays».

Une mise en garde qui aura peut-être un écho auprès des concernés ou pas. Surtout qu’à ce jour, aucune loi ne régit les pratiques sur les réseaux sociaux au Cameroun, précise le journal.