Etre la fille de l'un des hommes les plus puissants du Cameroun a certes des avantages. Mais cela peut aussi avoir des inconvénients, surtout dans les situations où l'on est appelé à se réaliser sur le plan académique et sur le plan social.
Indira Baboke, la fille du Directeur du cabinet civil de la présidence de la République, Oswald Baboke fait face depuis hier lundi 16 juin à des accusations de favoritisme suite à la mention "Mention Spéciale" que lui a attribué le jury.
24 heures après les accusations et les célébrations, Dr Baboke a brisé le silence.
"C’est fait. Une page s’est tournée, et une autre s’ouvre, pleine de promesses. Hier, j’ai soutenu. Et tout ce que je peux dire, c’est : Gloire à Dieu.
Cette photo n’est pas juste un souvenir, c’est un symbole. Le symbole d’un combat mené avec foi, persévérance et amour. Un instant figé où se mêlent la fierté, les larmes retenues, la gratitude et ce soulagement intense de ceux qui savent ce que cela a coûté. Pendant des années, j’ai porté cette vision comme un feu dans mes entrailles. Il y a eu des nuits sans sommeil, des remises en question, des prières silencieuses, des silences pleins de doutes… mais aussi des rencontres providentielles, des encouragements sincères, des rires qui m’ont réanimée, et une famille qui n’a jamais cessé d’y croire", a écrit la médecin.
"Cette thèse, c’est la vôtre aussi. À tous ceux qui ont cru, prié, supporté, motivé : merci. À ceux qui ont douté : merci aussi, vous avez réveillé en moi une détermination nouvelle. Je suis devenue médecin hier. Mais au-delà du titre, j’ai compris que la vraie réussite, c’est de ne jamais abandonner, même quand personne ne regarde. Aujourd’hui, je veux simplement dire à ceux qui traversent encore leur “valée de l’ombre” : accrochez-vous. Pleurez, priez, reposez-vous si nécessaire, mais n’abandonnez pas. Le soleil finit toujours par se lever", a ajouté la fille du collaborateur de Paul Biya.